Sécurité : distribution des panneaux aux adhérents

La FDC16 n’a pas attendu la signature de l’arrêté ministériel du 5 octobre 2020 relatif à la sécurité en matière d’activité cynégétique pour proposer à ses adhérents des panneaux homologués pour annoncer les battues de grand gibier.

Comme il est stipulé à l’article 2 du présent arrêté : « Tout organisateur d’une action collective de chasse à tir au grand gibier appose des panneaux de signalisation temporaire sur l’accotement ou à proximité immédiate des voies publiques pour signaler les entrées principales de la zone de chasse. L’apposition des panneaux est réalisée, avant tout commencement effectif de l’action de chasse considérée, le jour même.

Le retrait des panneaux intervient le même jour, une fois l’action de chasse terminée. » Une convention a été signée le 20 septembre 2017 avec le Département de la Charente afin d’autoriser la mise en œuvre de signalisation temporaire pour les chasseurs en battues (panneaux AK14 et panonceaux KM9 « chasse en cours », seuls dispositifs autorisés sur les voies ouvertes à la circulation du public). Dans la foulée, un projet associatif a permis de financer à hauteur de 50 % ces panneaux proposés aux responsables de territoires charentais.

Une distribution pour la saison en cours aurait dû être organisée le 30 octobre dernier mais le confinement en a décidé autrement. Dès que les conditions sanitaires le permettront, les adhérents pourront venir récupérer leur matériel à la FDC16.

Un chevreuil aux dents dorées

Durant l’été 2019, Claude BENOIT, chasseur sur la commune de Turenne, a prélevé à l’approche un brocard présentant une dentition dorée.

L’explication de cette particularité a été donnée par un membre de l’Association Nationale des Chasseurs de Grand Gibier, dentiste à la retraite. Ce dépôt jaunâtre de silicate s’explique par la présence de roches éruptives d’origine volcanique dans la  zone où s’alimentait cet animal.

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Chasse, écologie, pédagogie

Les chasseurs s’affirment premiers écologistes de France. Ils ont le réseau le plus actif de France et le démontrent à Champagné-Saint-Hilaire.

En 1979, les chasseurs ont créé la Fondation pour la protection des habitats de la faune sauvage. Ils ont acheté ainsi des milliers de sites dans tout le pays pour les protéger. Exemple à Champagné-Saint-Hilaire avec le « Patural des chiens », un ensemble remarquable de 23 ha fait de brandes, prairies, zones humides et d’un étang.

Ce site est classé depuis 1989 en Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et la Fédération de la Vienne en a la gestion, la Fédération de pêche gérant l’étang. « Nous avons décidé de relancer l’inventaire floristique et faunistique du site », explique Caroline Cailly, chargée de mission de la FDC. « Nous voulons aussi l’ouvrir au grand public en collaboration avec la commune de Saint-Hilaire qui a créé à côté une base de loisirs importante avec des jeux et un étang ouvert à la pêche » .

Chasser le meilleur gibier possible

Pour avoir un gibier de qualité la fédération va lancer des projets de gestion cynégétique ambitieux.

Le conseil d’administration de la fédération l’a décidé en juin : il faut mettre en place des projets cynégétiques d’envergure en faveur du petit gibier, perdrix, faisans, lapins, lièvres et travailler aussi sur les migrateurs, cailles, tourterelles, pigeons, etc.

Il ne faut pas se voiler la face : les lâchers d’oiseaux de tirs sont menacés. Et les récentes évolutions politiques risquent d’accélérer la chute du couperet ! Une décision qui ne choquera même pas de plus en plus de chasseurs, les jeunes surtout, déçus par cette artificialité de la chasse qu’on leur propose.

La fédération s’y prépare. « Il faut que les chasseurs retrouvent sur le terrain un gibier de qualité », note Frédéric Audurier, le coordinateur technique chargé du développement du petit gibier. « On ne rêve pas à du tout naturel, mais on doit miser sur les lâchers d’été et, aussi, sur un peu de reproduction. Et c’est possible en travaillant avec des oiseaux de qualité et avec une bonne gestion ».

Des haies pour la biodiversité

Depuis 2000, le Département, la Chambre d’agriculture et la Fédération des Chasseurs de la Charente-Maritime s’impliquent dans le programme EVA 17 (Entretien et Valorisation de l’Arbre).

Ce programme consiste à réimplanter des haies champêtres sur le territoire rural afin de contribuer au développement de la faune sauvage. Les haies champêtres ont de multiples bénéfices, comme limiter l’érosion ou briser le vent, mais elles favorisent également la faune sauvage en matière d’alimentation, reproduction et protection des espèces (faisans, grives, lièvres…).

Les haies sont le plus souvent composées de 3 strates : arbustives, intermédiaires et hauts-jets. On plante des essences locales favorables pour la faune sauvage, car source d’apport de nourriture, comme le sorbier, le cornouiller, le néflier… Les plantations se font aussi bien chez des agriculteurs que sur des terrains appartenant aux ACCA ou aux communes.

L’ensemble des fournitures (paillage, plants et protections) est financé par le Département (ne reste à la charge du propriétaire que les frais de dossiers). Grâce au programme EVA et avec l’aide des chasseurs et agriculteurs, plus de 34 km de haies ont été plantés en 2019 sur notre département (ex : Fléac-sur- Seugne ou Saint-Hilaire-de-Villefranche avec plus de 1 100 m de haies plantées chez 5 agriculteurs).

Le Conseil Départemental, la Chambre d’agriculture et la Fédération des Chasseursde la Charente Maritime, souhaitent également via ce projet contribuer au maintien d’un lien fort entre les propriétaires et les chasseurs. À noter également que la FDC17 travaille en partenariat avec des écoles afin d’initier les jeunes élèves à la préservation et à l’aménagement du territoire.

Nouveau logo et nouvelle charte graphique

Fort du constat que le logotype actuel « Chasseur Côté Charente » et ses trois « C » représentant un culot de cartouche ne permettait pas une identification claire de la structure fédérale et conscient de l’enjeu que revêt la communication dans une société où l’apparence est devenue primordiale et incontournable, la FDC16 a décidé de se moderniser en changeant son logotype et en déployant une nouvelle charte graphique pour accroitre sa lisibilité notamment vis-à-vis du grand public et des médias.

La version qui a été retenue s’appuie sur plusieurs pictogrammes et sur une gamme de couleurs renvoyant au bois et à la fourrure des animaux (marron), à la végétation (vert), aux cours d’eau (bleu) et au cognac (orange). Des courbes évoquant le paysage et le fleuve Charente ont été ajoutées pour accentuer le mouvement et créer du dynamisme. Enfin, un slogan accrocheur « au coeur de la biodiversité » ponctue ce nouveau logotype pour affirmer notre positionnement dans ce domaine.

Récolte d’ailes de tourterelles des bois

Le samedi 29 août ouvrira la chasse de la caille des blés et de la tourterelle des bois. Cette dernière espèce est soumise à la gestion adaptative.

L’arrêté encadrant la chasse de la tourterelle des bois est paru. Vous trouverez ce document en intégralité en suivant ce lien. Pour la saison de chasse 2020-2021, il ne pourra être prélevé pour l’ensemble du territoire métropolitain plus de 17 460 tourterelles des bois

– Quota de prélèvement maximum avec un Prélèvement Maximal Autorisé de 3 pièces par jour et par chasseur
– Déclaration obligatoire sur Chassadapt ou via un carnet de prélèvement lorsque le chasseur ne possède pas de téléphone mobile qui permettent l’utilisation de l’application (ce carnet n’est pas disponible pour l’instant, nous attendons un retour de la FNC quant à sa commande);
– Collecte des ailes sur un échantillon représentant 5% des individus prélevés.

Tout chasseur ayant prélevé une tourterelle des bois doit l’enregistrer en temps réel, dès qu’il est en possession de l’oiseau capturé, sur l’application mobile «chassadapt» mise à sa disposition par la Fédération nationale des chasseurs. A défaut d’enregistrement, le chasseur se trouve en infraction.

Votre Fédération vous informera lorsque les quotas d’oiseaux auront été réalisés. 

Dans le cas où le chasseur n’a pas de smartphone, il est donc mis en place un dispositif alternatif de déclaration. Ce dispositif se décline suivant trois étapes qu’il est impératif de suivre :

– apposer un dispositif de pré-marquage, une languette , sur l’animal prélevé. L’important est qu’il soit numéroté ;

– inscrire le prélèvement sur une fiche de prélèvement. Cette fiche (appelé carnet de prélèvement dans l’arrêté)  que le chasseur imprime ou peut-être une feuille blanche comportant à minima les références d’identification du chasseur ;

– se déplacer dans un délai de 24 heures suivant le prélèvement (jour ouvrable) à la Fédération Départementale  pour procéder à l’enregistrement des données sur ChassAdapt.

Le carnet de prélèvement est disponible ici et les languettes ici

De plus, les chasseurs devront récolter des ailes de Tourterelles des bois à des fins scientifiques.

Cette année, la collecte des ailes sera réalisée de 2 façons :

– Un tirage aléatoire avec des chasseurs sélectionnés dès la déclaration du prélèvement sur ChassAdapt.

– L’autre par la Fédération des Chasseurs

  • Pour la première méthode, un échantillonnage aléatoire dans les déclarations de prélèvements sur l’application Chassadapt sera fait et le chasseur sélectionné recevra un SMS lui demandant de prendre le plus rapidement possible une photo avec son téléphone portable d’une aile de l’oiseau qu’il aura prélevé, soit immédiatement après le prélèvement ou dès le retour de la chasse. Pour ne pas oublier de prendre la photo un système de rappel avec une notification a été mise en place.

Pour faciliter la démarche, une silhouette sera pré-dessinée pour faciliter la prise de la photo. Ces photos seront collationnées via Chassadapt dans une base de données à la FNC. Le message envoyé au chasseur expliquera comment prendre cette photo.

  • En parallèle, nous organiserons comme l’an passé une collecte d’ailes « physiques ». Les chasseurs ayant prélevé une tourterelle des bois devront fournir à la Fédération (FDC 79, 7 route de champicard 79260 La Crèche ou fdc79@wanadoo.fr) soit une photo de l’aile en format JPEG soit l’aile entière disposée dans une enveloppe. N’oubliez pas de préciser la commune et la date de la mort.

Pour la photo, l’aile devra être prise sur le dessus de l’oiseau et le plus tendu possible. Il est possible de prendre la photo directement sur l’oiseau ou couper l’aile à ras le corps de l’oiseau pour ensuite arriver à prendre la photo.

Cette récupération d’ailes est importante pour le suivi scientifique mais elle permet aussi de maintenir chassable cet oiseau.

Les personnes intéressées par la récolte d’ailes peuvent contacter le service technique de la Fédération des Chasseurs des Deux-Sèvres au 05.49.25.05.00.

Programme Poctefa-Habios : la reconquête du Grand tétras

La Fédération travaille pour la préservation des galliformes de montagne et en particulier sur la mise en valeur et le suivi d’un oiseau emblématique : le Grand tétras.

Ces dernières années, le Grand tétras a suscité une certaine inquiétude auprès des techniciens scientifiques et du monde cynégétique qui assurent le suivi de la faune sauvage dans nos montagnes. Sa raréfaction est cependant loin d’être une fatalité. C’est la raison pour laquelle la Fédération des chasseurs des Pyrénées-Atlantiques a mis en place plusieurs actions en faveur de la préservation de l’espèce dans le cadre du programme européen POCTEFA (Programme Opérationnel de Coopération Territoriale Espagne-France-Andorre) et du projet HABIOS (Habitat de l’Avifaune Bio indicatrice) dont le but est de protéger et améliorer la qualité des écosystèmes pyrénéens sur les deux versants du massif et de mener un plan d’actions sur les galliformes de montagne (perdrix grise, Grand tétras, lagopède alpin, les pics noirs à dos blanc et la chouette de tengmalm).

Biodiversité : préserver l’environnement

La Fédération travaille sur l’aménagement des milieux naturels en partenariat avec Agro Réseau 64. Cette action va être menée dans le cadre du projet régional Eco Contribution.

Recréer de la biodiversité. Tel est l’enjeu des Fédérations départementales de chasseurs pour les années à venir. Dans un contexte nouveau, avec la naissance de l’Office français de la biodiversité (OFB) depuis le 1er janvier 2020, les chasseurs vont devoir s’impliquer toujours davantage dans le domaine de l’environnement. Jusqu’à maintenant, ils n’étaient pas en reste, n’en déplaise à certains détracteurs. Car les chasseurs ont toujours œuvré bénévolement pour l’entretien d’habitats favorables à la biodiversité.

Barthes de l’Adour : les cigognes blanches font leur nid

En 1981, les chasseurs landais installaient les premières plates-formes destinées à la reproduction de la cigogne blanche. Depuis, le département accueille l’une des plus belles colonies nicheuses de l’Hexagone.

C’était à Dax, il y aura bientôt 40 ans. Des chasseurs locaux, la FDC40 et quelques bonnes volontés aménagèrent un site artificiel pour accueillir des cigognes blanches, cicogna cicogna, lors de la migration de l’échassier entre l’Europe centrale et sa zone d’hivernage, en Afrique. Depuis, la Fédération très engagée sur l’aménagement des zones humides et des Barthes-de-l’Adour en particulier, a décidé de créer un réseau de suivi de l’espèce entre Landes et Pyrénées-Atlantiques.