Belle réussite pour le permis de chasser

L’examen du permis de chasser comporte une seule épreuve avec pratique et théorie. Plusieurs sessions sont organisées dans chaque département. Les FDC dispensent la formation obligatoire, préalable à toute inscription à l’examen.

Les inspecteurs du permis de chasser de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) font passer l’examen sur un site unique mis à disposition par les FDC. Les personnes atteintes d’un handicap peuvent passer l’examen du permis de chasser sous certaines conditions.

Avec un taux de réussite moyen de 71,38 % les 4 fédérations de l’ex-FRC Poitou-Charentes n’ont pas à rougir de leurs résultats. Avec 74,92 % de reçus pour 319 candidats présentés la palme revient à la FDC 79. Suit, la FDC 86 qui affiche une réussite de 73,82 % pour 340 candidats présents. Enfin, avec 460 candidats présents lors des examens pour un taux de réussite de 71,96 % la FDC 17 précède sa voisine FDC 16 qui présente une réussite de 64,85 % pour… 879 candidats (opération Permis à 0€ !) ayant participé aux examens.

Tuberculose bovine : les écolos défendent les blaireaux…

Dans le cadre de la lutte contre la tuberculose bovine, éleveurs et pouvoirs publics veulent à juste titre renforcer les captures de blaireaux. Face à eux, l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) condamne une mesure « contre productive ».

Mercredi prochain, le 11 février, le tribunal administratif de Poitiers devra trancher. L’Aspas, soutenu par Charente Nature, a en effet attaqué l’arrêté préfectoral de 2013 encadrant le prélèvement de blaireaux pour lutter contre la tuberculose bovine.

La direction départementale de la Cohésion sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP), indique pourtant : « (…) Vu le taux d’infection des blaireaux – en 2016, sur 495 blaireaux autopsiés, une vingtaine étaient porteurs de la tuberculose -, on ne peut pas prendre le risque qu’un blaireau, contaminé par un cheptel qu’on abat, vienne recontaminer le nouveau cheptel de l’éleveur ou celui de son voisin ». Les éleveurs de leurs côtés craignent véritablement pour leurs troupeaux. « Ce sera les blaireaux ou les éleveurs », indiquent-ils dans la presse locale. Et d’ajouter : « Nos métiers sont déjà difficiles. Si on n’éradique pas cette maladie et qu’on perd notre statut “indemne tuberculose” pour la commercialisation de nos viandes à l’étranger, on sera nombreux à abandonner. ».

 

Cinq nouveaux cas de tuberculose bovine ont été détectés en Charente en 2016. Trois d’entre eux ont provoqué l’abattage complet du cheptel, soit environ 450 bovins. Les autres ont pu bénéficier d’un abattage partiel qui est toujours en cours. Ces cinq nouveaux cas viennent s’ajouter aux cinq recensés en 2015 et aux douze de 2014. C’est plus qu’entre 2006 et 2011 quand on ne découvrait qu’un à deux cas par an. 164 communes du Sud-Charente sont aujourd’hui sous surveillance renforcée. (Source : Charente-Libre)

 

Pour rappel, depuis le 7 décembre 2016, un arrêté ministériel permet d’intensifier la lutte contre la tuberculose, quitte, si besoin, à éradiquer totalement les blaireaux dans les zones à risque.

L’agenda des cynophiles

CONCOURS DE TRAVAIL

Charente
– Charras, 18 décembre
• Chiens d’arrêt, FGS ouvert couples
continentaux, solo continentaux, couples
britanniques, solo britanniques.
Contact : Jacques Nompaix,
4 rue de l’Eglise, 16100 Javrezac
Tél. 05 45 36 97 71

– Pérignac, 4 et 5 mars
• Concours AFACCC de meutes sur lièvre.
Contact : Mickaël Sarlande,
Tél. 06 49 83 10 48
Mail : mickaelsarlande@hotmail.fr

– Luxé, 11 et 12 mars
• Concours AFACCC de meutes sur lièvre.
Contact : Mickaël Caillaud,
Tél. 06 85 17 99 78
Mail : caillaud.mickael@orange.fr

– Salles-Lavalette, 18 et 19 mars
• Concours AFACCC de meutes sur chevreuil.
Contact : Pascal Martin,
Tél. 06 16 92 28 53
Mail : afaccc16@hotmail.fr

– Taponnat-Flaurignac, 25 mars
• Concours AFACCC de meutes sur lapins.
Contact : Franck Dumontet,
Tél. 06 88 56 55 64.

– GIASC Les Borderies, 26 mars
• Concours AFACCC de meutes sur lièvre et sanglier.
Contact : Florian Leger
Tél. 06 75 84 37 95
Mail : florian.leger0@orange.fr

Charente-Maritime
– Saint-André-de-Lidon, 14 et 15 janvier
• Concours AFACCC bi-départemental (17-79) de meutes sur renard.
Contact : Gérard Duguet,
Tél. 05 46 91 06 78
Mail : gislene.duguet@sfr.fr

– Le Gua, 4 et 5 février
• Concours AFACCC de meutes sur lièvre.
Contact : Gérard Duguet,
Tél. 05 46 91 06 78
Mail : gislene.duguet@sfr.fr

– Romegoux, 4 et 5 mars
• Concours AFACCC de meutes sur chevreuil.
Contact : Gérard Duguet,
Tél. 05 46 91 06 78
Mail : gislene.duguet@sfr.fr

– Néré, 11 et 12 mars
• Concours AFACCC de meutes sur chevreuil.
Contact : Marc Dudognon,
Tél. 06 88 96 18 91
Mail : dudognonmarc@gmail.com

Deux-Sèvres
– Brûlain, 4 et 5 février
• Concours AFACCC de meutes sur lièvre.
Contact : Marc Dudognon,
Tél. 06 88 96 18 91
Mail : dudognonmarc@gmail.com

– Challon de Mauzé-Thouarsais, 4 et 5 mars
• Concours régional AFACCC de meutes sur sanglier.
Contact : Marc Thoreau,
Tél. 06 14 75 69 73
Mail : marcthoreau@sfr.fr

Vienne
– Saint-Pierre-de-Maillé, 11 mars
• Concours AFACCC de meutes sur Chevreuil.
Contact : Sophie Pain,
Tél. 06 87 12 34 81
Mail :s.pain@hotmail.fr

Agenda dans votre région…

Manifestations diverses :

Charente-Maritime
Samedi 9 juillet
• Assemblée générale de l’ADJC
Tous les chasseurs de – de 35 ans intéressés
sont invités à contacter Laure Guiard :
adjc.17.association@gmail.com

Dimanche 17 juillet
• 19ème édition de la fête du Douhet
Renseignements au
06 81 99 80 83

Samedi 27 août
• Journée de la chasse dans les magasins
Decathlon (Saintes, Rochefort et La Rochelle)

Samedi 1er octobre
• Rencontre Saint Hubert
à Dampierre-sur-Boutonne
Inscriptions au 09 52 10 86 88
ou jc.hermans@free.fr

3ème week-end d’octobre
• Opération « Un dimanche à la chasse »
Renseignements au 05 46 59 14 89
ou www.chasseurs17.com

Deux-Sèvres
Dimanche 21 août – la garette
• Symphonie de la nature
Renseignements :
ACCA de Sansais – Yves Garcin
Tél. 05 49 33 50 09
yves.garcin@orange.fr
et Equi’Sèvres Maison du Cheval
Tél. 05 49 35 35 35

Lundi 19 et samedi 24 septembre
• Formation à l’agrément de piégeur
Renseignements et inscriptions :
Secrétariat de la FDC 79
Tél. 05 49 25 05 00

Samedi 15 octobre – Villiers en Plaine
• Rencontre Saint Hubert
Renseignements et inscriptions (35 euros) :
Roland Santoire
Tél. 05 49 35 54 33
Jacques Surault
Tél. 05 49 09 75 10

Agenda des cynophiles :
Charente
Samedi 30 juillet – Tuzie (16)
• TAN Setters Gordon
Contact : M. GUILLOT
Tél. 06 82 22 79 33
deux-sèvres

Dimanche 31 juillet – St Généroux (79)
• TAN Pointers
Contact : M. Ravailleau
Tél. 06 63 09 74 68

Vienne
Samedi 6 août – Rouillé (86)
• TAN, reep et initiation au field-trial
Contact : M. Deverrière,
délégué du CEB en Vienne
Tél. 05 49 42 54 27 ou 06 32 51 25 04
Mail : alain.deverriere@wanadoo.fr
Site : www.epagneul-breton.net

 

Brûlain : des meutes à l’honneur

L’AFACCC 79, association des amateurs de la chasse aux chiens courants, a organisé cette saison encore des concours de meutes sur lièvre, chevreuil et sanglier qui ont connu un beau succès. Non seulement en effet, les concurrents étaient nombreux mais, surtout, toutes les épreuves ont été suivies par un nombreux public de connaisseurs. Le président Marc Dudognon s’est réjoui de cet engouement.

L’épreuve sur lièvre s’est disputée à Brûlain. Elle a été remportée par l’équipage d’Yves Bonnet devant les meutes de Stéphane Bernardin et d’Antoine Herrouet. Les trois premiers évoluaient avec des meutes de beagles. C’est à Villiers Couture que l’on a chassé le chevreuil. C’est la meute de beagles harriers de Michel Bouchet qui s’impose devant les Poitevins de Mickaël Larcher et les Ariégeois de Jacques Forgemoux.

Sur la voie du sanglier à Aulnay – Chef-Boutonne, ce sont les fauves de Bretagned’Alain Béguier qui ont séduit les membres du jury. La seconde place revient à Clément Ferron et Grégorie Duflou qui présentaient des fauves de Bretagne et Bruno du Jura. Troisième place enfin, pour la meute de Jean-Claude Bernaud et Jean-François Poupard.

 

Nouvelle région : nouvelles donnes pour la chasse

Depuis le 1er janvier 2016, les Régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes forment la Région ALPC avant de se doter de leur nom définitif avant la fin de l’année. Cette réforme territoriale est-elle un atout ou une menace pour la chasse ? Elle est à la fois l’un et l’autre.

Décentralisation, réforme de la déconcentration, fusion des DDAF et des DDE, sont quelques uns des épisodes législatifs vécus dans le passé par le monde de la chasse. Aujourd’hui, c’est la MAP (modernisation de l’action publique), la nouvelle délimitation des Régions et la loi Notre (nouvelle organisation territoriale de la République) l’amènent à s’interroger sur son avenir. Si certains verront dans ces réformes une menace pour l’organisation et la pérennité de la chasse, d’autres y trouverons un atout et un défi de modernité.

Imaginer la chasse du XXIème siècle
Au regard de la fusion de nombreuses instances, il apparaît primordial d’avoir une FRC – ALPC (fusion des FRC Aquitaine-Limousin-Poitou Charentes) représentant un pôle politique, scientifique, administratif et technique puissant. La nouvelle fédération régionale des chasseurs se devra d’avoir une vision à long terme sur ses orientations et d’être une réelle force d’anticipation et de perspectives. Concevoir de nouvelles missions et maintenir le service aux chasseurs et aux territoires, s’adapter à un nouveau cadre territorial, participer à l’élaboration de nouvelles normes régionales parfois contraignantes, imaginer une identité régionale de la chasse, sont autant de pistes sur lesquelles les chasseurs et leur représentants vont devoir se lancer.

Fusion mode d’emploi
Plus simple administrativement (donc plus rapide) et moins coûteuse, c’est l’option fusion-absorption qui a été retenue par les représentants des 3 FRC de la nouvelle Région dès décembre 2015. Le début de l’année 2016 est consacré à l’élaboration d’un projet de budget 2016/2017 et à la rédaction d’un projet de fusion (décret du 7 juillet 2015) avant leur adoption par les Conseils d’administration des 3FRC en mars. Après les assemblées générales des 12 Fédérations départementales de la nouvelle Région viendra le temps de la signature du traité de fusion absorption. Place ensuite à l’installation des Conseils d’administration des FDC puis de celui de la nouvelle FRC-ALPC. Nous serons alors en juillet. Alors que certains penseront aux vacances, le monde de la chasse régional réuni sous une même bannière devra alors se remettre au travail pour rester un acteur incontournable de la gestion de l’environnement et de la Biodiversité sur l’ensemble du territoire de la nouvelle Région ALPC.

Directive nitrate : le ramier, les nitrates et le mulching

Une fable méconnue de monsieur de Lafontaine ? Non. Simplement l’histoire et l’inquiétante morale de la directive Nitrate appliquée dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC).

Depuis 2005, une menace pèse sur les populations de ramiers (Columba palumbus) lors de la période d’hivernage. L’application des mesures de la BCAE (Bonnes conditions agricoles et environnementales), instaurées dans le cadre de la PAC, suivie en 2009 par la directive Nitrate, impose aux exploitants agricoles de couvrir leurs sols pendant l’hiver. Ces derniers ont le choix entre deux opérations qui doivent être réalisées juste après les récoltes : implanter une culture intermédiaire ou broyer finement les chaumes de maïs grain, tournesol ou sorgho avant de les incorporer au sol. Cette opération permettrait de détruire jusqu’à 70% des larves de pyrales et de sésamies et de piéger jusqu’à 30 kg d’azote par hectare.

Menace pour la gestion cynégétique
Si son impact sur les qualités physiques et biologiques du sol semble réel, le broyage et l’enfouissement des chaumes et grains de maïs (mulching) aurait des répercussions directes dramatiques, non seulement sur les populations de ramiers mais aussi sur d’autres espèces (grues cendrées, oiseaux granivores entre-autres). En effet les chaumes de maïs constituent une ressource de alimentaire essentielle en période hivernale.

Nouvelles dérogations ?
De par sa situation géographique, une grande partie de la nouvelle région ALPC (Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes) est une aire d’importance pour la population de pigeons ramiers. Dans un premier temps, des mesures dérogatoires sur le non-enfouissement des résidus de cultures ont été accordées après négociations sur l’ensemble des zones de dortoir de la palombe, notamment en Aquitaine. Dérogations qu’il est nécessaire de reconduire afin de protéger les zones de gagnage du pigeon ramier. Sans dérogation, la morale de l’histoire pourrait vite devenir « Et à défaut de trouver table ouverte dans ses zones de prédilection, le bel oiseau bleu s’envola pour d’autres destinations ». Si rien n’est fait l’enfouissement des résidus de récoltes pourrait signifier à terme l’enterrement de la chasse à la palombe.

Cabane de moins : un partenariat fructueux entre la Fédération de chasseurs et la fondation LISEA Biodiversité

La société LISEA (ligne à grande vitesse sud Europe atlantique), attributaire du contrat de la LGV, s’investit au sein de projets locaux relatifs à la préservation de l’environnement, au travers de deux fondations qu’elle a mises en place pour ce faire : la fondation LISEA Biodiversité et la fondation LISEA  Carbone, dotées chacune d’un budget de 5 millions d’euros pour la période 2012-2017.

La fondation LISEA Biodiversité a été créée pour apporter aux structures touchant à la protection de la biodiversité, une forme de compensation  des impacts écologiques imputables à la création de la LGV dans les départements traversés. Parmi les 77 projets soutenus figure celui déposé par la fédération des chasseurs pour le site de la cabane de Moins. Grâce à une dotation de 70 000 €, la convention avec la fondation LISEA Biodiversité permet de maintenir l’entretien hydraulique, de mettre à jour le plan de gestion et d’entretenir le dispositif d’accueil du public, en particulier la restauration du grand observatoire.

Dans la tourmente de la tuberculose bovine

Les chasseurs sont présents au sein du Cropsav. Ils y travaillent sur les politiques sanitaires concernant la faune sauvage. Et notamment la tuberculose bovine.

La tuberculose sévit dans des élevages bovins du sud Charente. Chaque fois, l’administration applique la loi : abattage de la totalité de tous les animaux du cheptel atteint, désinfection et recherche de la source de la maladie. Elle indemnise aussi les éleveurs pour les aider à reconstituer le troupeau perdu. Mais à un tarif le plus faible possible, en l’occurrence sur des références datant de 2001, qui sont souvent assez éloignées de la valeur réelle et actuelle des animaux.

Le nombre de cheptels touchés et la proximité entre eux amènent à croire que la faune sauvage est peut-être responsable, dans certains cas, de la contamination. Les éleveurs, qui ne savent plus à quel saint se vouer, ont parfois tendance à accuser les chasseurs. Les choses sont telles qu’elles pourraient s’envenimer entre les deux mondes. Mais il existe une instance, le Cropsav, pour discuter ensemble, mettre en place les politiques sanitaires et rappeler les moyens de lutte mis en œuvre contre la maladie.

En Poitou-Charentes, le représentant des chasseurs au Cropsav est William Boiron. Il est l’homme de la situation, maire de sa commune, Nalliers, administrateur de la Fédération des chasseurs de la Vienne et également éleveur.
« Les chasseurs sont toujours montrés du doigt », regrette-t-il. « C’est eux qui sont mis en cause. » Il rappelle que si elle a bien ce rôle de réguler le gibier et les nuisibles, elle n’en est pas propriétaire comme l’est un éleveur de ses vaches. Elle ne peut pas être tenue pour responsable de tous les maux des agriculteurs.

« Mais qui paie ? »

« Il y a aujourd’hui une catégorie d’agriculteurs qui ne supportent plus rien », reconnaît-il. « Ils voudraient ne plus voir aucun animal sauvage sur leurs terres… » Les griefs se sont encore accrus en Poitou-Charentes à cause des cas de tuberculose bovine dans le sud de la Charente. Ces a priori rendent sa présence d’autant plus nécessaire au sein du Cropsav.

William Boiron y rappelle ce qui est fait par les chasseurs dans le cadre du plan de lutte Sylvatub : analyses de blaireaux morts aux bords des routes ou piégés dans leurs terriers, collecte des viscères du grand gibier pour qu’ils soient analysés. Il faut parfois aussi calmer les ardeurs d’une administration qui a parfois tendance à brandir le principe de précaution et à aller au-delà de ce qu’exige la réglementation par crainte d’être ensuite d’être accusée d’avoir failli.

« Le chasseur est considéré comme la “sentinelle de la nature” », souligne-t-il. « Collecter et faire analyser les viscères, ça a un coût ? Mais qui paie ? »
Il observe aussi que le passage du niveau d’alerte 2 au niveau 3 pour la Charente-Maritime entraîne des contraintes et des coûts supplémentaires ? « C’est facile pour un fonctionnaire de décréter des nouvelles mesures alors que l’administration n’a rien à payer… » Et il ajoute :
« S’il y a trop de contraintes, cela devient contre-productif. »


Alerte maximum en Charente-Maritime

En août dernier, la Charente-Maritime est elle aussi passée en niveau d’alerte 3. Pas du fait d’un élevage bovin contaminé ni de blaireaux de son territoire qui auraient été détectés positifs, mais parce que les viscères d’un sanglier chassé en Charente ont été positifs lors des analyses. Ce sanglier ayant été tué près de la limite avec la Charente-Maritime, cette dernière est elle aussi passée au plus haut niveau d’alerte.
Depuis, en plus des collectes et piégeages de blaireaux, elle doit aussi faire analyser les viscères de sangliers. Sur les quelque 60 blaireaux ramassés au bord des routes ou piégés depuis 2013 en Charente-Maritime, aucun n’était porteur de la tuberculose. Plusieurs sangliers et un chevreuil également analysés à la suite de doutes par les chasseurs qui les avaient tués ont également été analysés. Eux aussi étaient tous négatifs. 580 chasseurs ont été formés dans le but de détecter d’éventuelles anomalies sur les viscères du grand gibier.


Myriam GUILLEMAUD

Saint-Hubert : un barrage à suspense

Les rencontres Saint-Hubert ont été particulièrement disputées cette année à Saint-Sauvant.

Trente-huit chiens, tous de la Vienne, étaient engagés dans les rencontres Saint-Hubert disputées à Saint-Sauvant sur un territoire parfaitement adapté.

Chasseurs et chiens ont évolué devant un jury important composé de Jean-Louis Bretaudeau, Matthieu Denis, Caroline Cailly, Michel Cuau, Damien Mercier, Bruno Denjean, Stéphane Bonnain, Anthony Morillon, Francis Gaillard, Franco Mannato, Eric Rogeon et Emmanuel Coussy.

Des juges mis dans l’embarras d’abord avec les springers. Là, Franck Chargelègue, le président de l’ACCA de Cloué, qui avait organisé la compétition il y a quatre ans, n’a devancé son copain Tony Terrasson que d’un demi-point !

Une longue délibération fut aussi nécessaire pour les chasseresses. Muriel Racault comme Marinette Métais manquaient en effet un premier tir pourtant facile avant de se reprendre de belle façon ensuite. Les deux femmes étaient parfaitement ex-aequo et ce sont les chiens qui ont fait la différence. La petite Münsterlander de Muriel n’a pas déméritée, mais la braque allemand de Marinette avait beaucoup plus d’allant. Courte victoire de la chasseresse de Mazeuil !

Une longue recherche

Seul en lice chez les chasseurs avec chien d’arrêt trialisant Alain Deverrière a marqué les points nécessaires pour aller en finale régionale.
Et très net succès aussi du junior Quentin Bregeat, vice-champion de France l’an dernier. Son setter Elmer a prouvé à Saint-Sauvant qu’il était toujours aussi efficace comme son maître très adroit au tir. Une belle confirmation.

Répartis en quatre groupes, les chasseurs au chien d’arrêt avaient la vedette dans ces rencontres. Et on a pu y admirer des chiens vraiment excellents et … noter que leurs maîtres ne sont pas toujours très inspirés !

Dans ces séries Jean-Jacques Rondeau et sa pointer Guiness avaient fait un quasi sans faute. Mais en finale ce fut le blanc complet. Pas de réussite non plus pour Christophe Pagnoux. Easy, sa braque de Weimar, s’emparait du premier oiseau rencontré puis son maître ne pouvait tirer le second. Tout devait se jouer entre Christian Plessi et son pointer Igor et David Vivier et sa setter anglais Elda.

Igor arrêtait un oiseau mais le poussait un peu trop et son rapport fut incomplet. « En face » David Vivier blessait une faisane qui profitait d’un couvert très dense pour tenter d’échapper à Elda. La recherche fut longue et David Vivier pensait même que sa chienne se trompait de voie. Il n’en était rien. L’oiseau était retrouvé et c’était une très courte victoire dans ce barrage à suspense pour David qui chasse depuis 22 ans sur Lencloître et Serigny.

La finale régionale vient de se disputer à Saint-Genest d’Ambiere. Nous y reviendrons ainsi que sur la finale nationale dans le mythique parc de Rambouillet.


Les résultats

  • Chasseurs avec chien d’arrêt : 1. David Vivier avec Elda, setter anglais F ; 2. Christian Plessi avec Igor, pointer M ; 3. Christophe Pagnoux avec Easy, braque de Weimar F ; 4. Jean-Jacques Rondeau avec Guiness, pointer F.
  • Chasseurs avec spaniel : 1. Franck Chargelègue avec Ivoire, springer spaniel F, 67,5 points.
  • Chasseresses : 1. Marinette Métais avec Hiska, braque allemand F, 66 points.
  • Juniors : 1. Quentin Bregeat avec Elmer setter anglais M, 75 points.
  • Trialisant avec chien d’arrêt : 1.Alain Deverrière avec Iona (épagneul breton F, 52 points.

Résultats complets consultables sur le site :
www.chasse-en-vienne.com


Bernard BILLY