Meilleurs que la moyenne nationale

Radioscopie du permis de chasser en 2014 en Poitou-Charentes, dans les quatre départements de la région.

En Charente-Maritime, 41 sessions ont été organisées. Sur les 481 inscrits, 413 se sont présentés à l’examen et 305 ont été reçus. Ainsi, ce sont 108 candidats qui ont été recalés en 2014, soit un taux de réussite annuel de 73,85%.
Ces chiffres tiennent compte des candidats ayant suivi toutes les sessions d’examen sans déduire ceux qui se présentaient pour la deuxième ou troisième fois. On notera pour ce département que pas moins de 35 candidats ont échoué à un ou deux points près.
La Fédération de Charente-Maritime déplore par ailleurs ne pas avoir le détail du nombre de candidats qui échouent sur une ou plusieurs questions éliminatoires, et précise combien elle doit rester attentive au contrôle des dossiers pour limiter les rejets.

En Charente, la fédération optimise ses résultats en ne comptabilisant qu’une seule fois les candidats se présentant à plusieurs reprises dans l’année. Ainsi, sur 237 inscrits, 230 candidats différents se sont présentés à l’examen et 186 ont été reçus. Soit un taux de réussite annuel pour 2014 de 80,87%. Le tout sur 7 sessions.

En Deux-Sèvres, 11 sessions ont été organisées en 2014. Sur les 351 inscrits, 325 étaient présents et 247 ont été reçus, soit un taux de réussite de 76%. En 2013, 252 candidats avaient été reçus pour un taux de réussite de 96,92%.
A noter qu’en 2014, 16 candidats ont réussi le « sans-faute », 201 candidats ont réussi leur examen à leur premier passage, 38 au second, 6 à leur troisième et 2 au quatrième.

Dans la Vienne, pour l’épreuve unique de 2014, 341 candidats étaient inscrits, 287 se sont présentés à l’examen et 222 ont été reçus. Soit un taux de réussite de 77,35%. Ainsi, 65 candidats ont été recalés dont 37 éliminés et 24 candidats ont échoués à trois points près.

A l’issue des sessions 2014 dans la région Poitou-Charentes, les taux de réussite à l’examen du permis de chasser pour les quatre départements ne descendent pas au dessous des 73% quel que soit le mode de calcul.
Enfin, à titre comparatif, le taux national de réussite était de 70,69%1 en 2014.

Réforme de l’examen : les fédérations veulent simplifier
Les fédérations de la région et celles du Limousin ont décidé de déposer un vœu pour que le congrès de la FNC débatte de la nécessité de simplifier le régime de l’examen. En l’état actuel, l’ONCFS en charge de l’examen ne dispose pas d’assez d’inspecteurs pour permettre de gérer davantage de candidats. Ennuyeux quand on veut recruter de nouveaux chasseurs.
« Considérant la nécessité d’améliorer l’efficacité administrative et opérationnelle de la gestion de la formation et de l’examen du permis de chasser, considérant que la mission de recrutement de nouveaux chasseurs est une priorité des fédérations, nous demandons que le congrès de la FNC de mars 2015 vote pour qu’une réforme de la règlementation soit engagée sans retard afin que :

  • les fédérations des chasseurs soient seules chargées de gérer les candidats aux épreuves du permis de chasser. Cette gestion doit intégrer toutes les étapes allant de l’inscription initiale à la première validation. Cette mission doit pouvoir s’exercer dans le cadre d’un guichet unique, sous le contrôle de l’état,
  • l’examen du permis de chasser soit encore réformé dans un but de simplification (modalités du dossier d’inscription, contenu et barème de l’examen) sur les bases de propositions formulées par les fédérations. »

 

1 : Source Service Permis de Chasser ONCFS

 

Spectacle « Gibier, à poil ! » les 6 et 7 mars à Niort

Le spectacle de danse contemporaine « Gibier, à poil ! » revient début mars à Niort, Patronage laïque (40, rue de la Terraudière) à 20h30. Ce spectacle est une création de la compagnie L’Oeil de Pénélope qui a suivi des groupes de chasseurs en Charente-Maritime et dans l’Indre pour monter cette création atypique. L’histoire de 2 femmes, celle qui chasse le gibier, celle qui chasse le chasseur. D’une rencontre entre celle qui sait et celle qui apprend, celle qui danse et celle qui tue, celle qui désire et celle qui est désirée, celle qui poursuit et celle qui s’enfuit… L’histoire de nos désirs de traque à tous. Ça nous amuse ou ça nous dérange, ça nous titille dans nos retranchements…

Docu ? Fiction ? Laissez vos a priori à la maison, et venez chasser la nature humaine et animale !
Plein tarif : 10 euros / Tarif réduit : 8 euros
Renseignements et réservations: 06 63 66 83 18 et loeildepenelope@loeildepenelope.com
Plus d’infos sur www.loeildepenelope.com

Interview Jean-François Macaire

Successeur de Ségolène Royal à la tête de l’exécutif régional depuis le 16 mai 2014, Jean-François Macaire a accepté de se prêter au petit jeu des questions-réponses catégorie « Chasse » pour les lecteurs de Chasseur en Poitou-Charentes.

Poitiers, Maison de la Région, 8h00. C’est en vélo électrique que le nouveau patron de la Région arrive, à l’heure, au rendez-vous. Un bonjour au personnel de l’accueil puis direction son bureau situé au second étage de l’Hôtel de Région. Le temps de régler quelques détails avec ses collaborateurs et le nouvel homme fort de la Région se prête de bonne grâce à l’exercice des questions-réponses.

Chasseur en Poitou-Charentes : Les chasseurs ont-ils un rôle à jouer dans les « Trames Vertes et Bleues » (TVB) (ndlr : mise en synergie des différents dispositifs existants pour préserver les espaces naturels)

Jean-François Macaire : « Oui . La préservation des espaces naturels concerne tout le monde : habitants, élus, touristes de passage… Les chasseurs évoluent en permanence dans la nature dans le respect de certaines règles et consignes édictées par la loi. Leur présence sur les espaces naturels leur donne un rôle de détection important qui participe à la défense de la nature notamment au niveau local. Ils doivent être associés au comités de pilotage des TVB ».

CPCH : La Région offre une aide de 25€ aux jeunes lycéens pour les encourager à pratiquer une activité physique. Les jeunes lycéens-chasseurs peuvent-ils bénéficier de cette réduction sur leur permis de chasser ?

J-F. M : « Je pense qu’il faut faire une distinction ; le permis de chasser n’est pas une licence comme peuvent l’être celles des fédérations sportives, FFF, FFR …dont les clubs sont dotés de formateurs. Toutefois, si les textes assimilent la chasse à un sport, pourquoi ne pas aider les jeunes chasseurs dans le cadre d’une formation ».

CPCH : Certains chasseurs pensent que la Région finance essentiellement les associations regroupées au sein du GRAINE oubliant le rôle des chasseurs en faveur de la biodiversité. Que leur répondez-vous ?

J-F. M : « Il faut distinguer deux choses. Les associations comme la LPO , Poitou-Charentes Nature et celles regroupées au sein du GRAINE, ont pour objet principal la défense de la biodiversité. La chasse, comme la pêche, le nautisme ou encore la randonnée sont des activités connexes pratiquées dans des espaces naturels. Leur objet social n’est pas la protection de la nature ».

CPCH : Une conclusion ?

J-F. M : « La chasse est une activité nature bien structurée, encadrée, respectable et utile. Il n’y a pas d’associations privilégiées, de sectarisme. Je ne suis pas dans une opposition « écolos-chasseurs ». C’est la qualité des formateurs et de la formation qui fait la reconnaissance des actions menées en faveur de la protection de la nature. Les chasseurs s’engagent dans cette voie et je m’en félicite ».

Chasseurs à l’école : éducation à la nature tous publics

A l’initiative de Guy Guedon, Président de la Fédération Régionale des Chasseurs et de la FDC 79, le palais des congrès du Futuroscope accueillait, les 19 et 20 mai 2014, le 1er Séminaire Education à la Nature organisé sous l’égide de la Fédération Nationaledes Chasseurs.

Président de la Commission Education à la Nature de la FNC, Guy Guedon pouvaitafficher le sourire d’un organisateur satisfait au moment de l’ouverture de ce séminaire, premier du nom. Pas moins de 51 fédérations avaient répondu à l’invitation lancée par la FNC.

Elus nationaux, présidents départementaux, administrateurs, techniciens, entre témoignages, ateliers de travail et synthèse, une centaine de représentants du monde cynégétique réunis aux portes du Futuroscope ont planché pendant deux jours sur le futur des actions d’éducation à la nature mises en place par quelques 70 fédérations sur le territoire national.

Compte-rendu complet à lire dans CPC n°87