Assemblée générale : chasse gagnante au Végas…

La Fédération départementale des chasseurs a tenu son assemblée générale le 8 avril dernier, au Vegas, à Saintes. Après le souffle révolutionnaire de 2016, l’édition 2017 s’est déroulée dans un climat calme et apaisé.

Devenu le lieu de culte des nemrods de Charente-Maritime pour une journée, le complexe du Vegas à Saintes affichait complet en ce 8 avril, jour de baptême du feu pour Christophe Bouyer puisqu’il y présidait sa première assemblée générale des chasseurs de Charente-Maritime. Après le rapport d’activité, présenté dans une vidéo qui a su capter l’attention des présents, puis le bilan financier concis et…équilibré, le président fraîchement élu de la FDC17 a tracé les grandes orientations pour la nouvelle saison de chasse, passant en revue les dossiers qui avancent mais aussi ceux qui fâchent comme celui du sanglier.

Les Gueuletons posent leur bonne humeur en Charente-Maritime !

Chasse à la tonne – Terroirs de gueuletons

Nuit de découverte de la chasse à la tonne en Charente-Maritime. Cuisine, chasse et bons vivants pour ce rendez-vous dans les marais près de Marenne ! Retrouvez l’excellente équipe des Gueuletons sur www.gueuleton.fr… Un florilège de vidéos vous attend sur fond de chasse, de casse-croûte, de bons coups à boire et d’amitié !

La chasse, aussi une histoire de femmes…

Les chasseurs d’Antezant-la-Chapelle sont heureux. Fiers. Ils comptent parmi leurs adhérents deux jeunes femmes. Marie-Laure Kartotaroeno et Laura Préjean sont de véritables passionnées.

C’est par l’entremise de son compagnon Guillaume que Laura a découvert la chasse. Amoureuse de nature et de grands espaces, cette jeune femme possède des chevaux et accumule les activités. Outre une vie professionnelle riche (elle travaille pour un important semencier), Laura a également été sapeur pompier volontaire du côté de Matha. Avec sa collègue Marie-Laure, surnommée « Yunita », elle adore déambuler dans la nature saintongeaise et traquer petit et gros gibier. Les deux femmes, qui ont à peine 50 ans à elles deux, ne sont pas forcément féministes mais elles affirment « nous démontrons que rien n’est impossible et que la chasse n’est pas réservée qu’aux hommes. » Responsable des caisses dans une enseigne de la grande distribution, « Yunita » avoue que ses collègues sont surprises lorsqu’elle leur dévoile sa passion pour l’art cynégétique. « Elle m’ont répondu qu’il fallait être costaud pour chasser, que j’étais trop petite pour passer le permis….ce n’est pas forcément exact, la preuve ; regardez nous… », déclare malicieuse cette femme dont les parents sont des Indonésiens vivant en Nouvelle- Calédonie ! Son compagnon chasse à la tonne. « Ce n’est pas mon truc de veiller toute la nuit », rétorque cette dynamique et enthousiaste chasseresse. Parfaitement accueillies par les membres de l’ACCA d’Antezant, Laura insiste : « Nous avons en effet été très bien reçues par une équipe très sympa. »

Le président de l’ACCA d’Antezant-la-Chapelle, Didier Levêque, ne fait que louer la présence de ces deux femmes parmi les chasseurs locaux. « Laura et Marie-Laure sont très appréciées c’est vrai », reconnaît le président, « Elles sont très à l’écoute pour tout ce qui touche à la sécurité… et puis elles nous amènent de la bonne humeur ainsi que d’excellents gâteaux ! »

Pour l’ACCA d’Antezant, qui recense cinquante quatre membres pour un territoire de chasse de 1850 hectares, ces deux jeunes femmes constituent un joli coup de pub. Adeptes des nouvelles technologies, Marie-Laure « Yunita » possède un talent supplémentaire. Elle publie des photos de chasse sur son compte Instagram et ses clichés sont superbes et à découvrir absolument.

Semaine de la chasse au lycée hôtelier

Et si l’on mangeait du ragondin ? Pourquoi pas ! Le menu du dîner de gala de la 8ème édition proposait, en entrée, de la terrine et des rillettes de myocastor, puis, en plat de résistance, des noisettes de cimier de sanglier.
Depuis 2009, au Lycée hôtelier les équipes ont changé, c’est la vie d’un établissement, mais le rituel demeure. Et Frédéric Perré, directeur de travaux en est fier : les élèves peuvent travailler chaque année du gibier et le servir chaque jour de la semaine au restaurant d’application. Les animaux sont arrivés quelques jours avant. Cinq sangliers de la forêt de Benon et douze ragondins piégés dans les marais de Saint-Jeand’Angles. Des animaux sauvages. Le premier travail a été de les dépouiller, les dépecer, découper, puis les passer en chambre froide. Ensuite il était temps de penser aux recettes. Comment les préparer pour les valoriser au mieux.

Pour la Fédération des chasseurs, le challenge est aussi de donner à tous les élèves l’envie de proposer du gibier aux clients dans leur future vie professionnelle. (…)

Lire l’intégralité de cet article dans Chasseur en Poitou-Charentes n°98.

Les lâchers de faisans autorisés sous conditions

Grippe aviaire
De nouvelles mesures pour les lâchers de gibiers sont entrées en vigueur. Explications.

La DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) a réuni le 8 décembre dernier les représentants des éleveurs de gibier de la fédération des chasseurs pour évaluer les problèmes liés à l’application des décisions ministérielles prises en matière de lâchers de gibier, de transport et d’utilisation des appelants. Cette réunion a permis de clarifier certains points.

Le transport et le lâcher de faisans depuis ou à destination d’un site de détention sont possibles sous dérogation de la DDPP et après une visite sanitaire dont le but est:

  • d’évaluer l’application des mesures de biosécurité sur la base du référentiel de visite
  • d’attester le bon état clinique des animaux dans les différentes volières, en cas de suspicion la DDPP doit être alertée sans délai et les prélèvements effectués.

Il n’y a donc aucune dérogation pour les lâchers de palmipèdes (canards, oies).

Pour les lâchers, le transport doit être effectué dans des conditions sécurisées, sans rupture de charge (pas de tournée), depuis le lieu d’élevage directement  jusqu’au lieu de livraison. Les caisses de transports doivent être en matériel désinfectable (plastique) et rigoureusement nettoyées et désinfectées selon protocole du vétérinaire ou, et de préférence, à usage unique. Le camion doit être nettoyé et désinfecté avant et après transport.

Chaque éleveur doit être en mesure de justifier de son autorisation de la DDPP pour vendre son gibier.

Pour les lâchers, le responsable du territoire de chasse qui procède au  lâcher doit prendre toutes les précautions pour éviter les risques de contamination par les oiseaux sauvages à risque:

  • Favoriser les facteurs permettant un taux de prélèvement élevé pour une réduction très rapide de la quantité d’oiseaux lâchés restant dans le milieu naturel (mobilisation des chasseurs, limitation du nombre d’oiseaux lâchers, etc.)
  • Pratiquer les lâchers avec le maximum d’éloignement (au moins 1 km) des zones de chasse du gibier d’eau visées à l’article L. 424-6 du code de l’environnement où les oiseaux d’eau sauvages à risque sont susceptibles de se concentrer.

La Fédération des chasseurs de la Charente-Maritime a mis à disposition de ses adhérents  un formulaire d’enregistrement des dates et lieux de lâchers de gibier (à conserver par l’ACCA) en cas de contrôle.

Du ragondin au lycée hôtelier

Il fallait oser ! Pour la 8édition de la Semaine de la chasse organisée au lycée hôtelier de La Rochelle du 28 novembre au 2 décembre, la fédération des chasseurs avait approvisionné l’établissement en ragondins en plus des habituels sangliers. Avec les précautions d’usage pour la manipulation lors du dépeçage (port de gants et examen initial du gibier), les élèves et leurs professeurs ont  ensuite confectionné des terrines qui ont remporté un franc succès, tant auprès des personnalités que des clients du restaurant d’application. Indicateur qui ne trompe pas : les clients ont été 60% à préférer la terrine de ragondin à celle de saumon proposée en entrée. Et nul besoin de travestir le sujet en parlant de myocastor ou de lièvre du marais.

Terrine de ragondin : les ingrédients
Les élèves du lycée ont dévoilé les ingrédients utilisés pour la préparation en mode classique de deux recettes de terrine de ragondins. Avis aux amateurs…

Terrine 1 :

1 kg de chair de ragondin hachée
2 kg de poitrine de porc fraîche hachée
0,750 kg de foie de porc haché
0,100 kg oignons ciselés
2 œufs
0,03 L Cognac*
0,08 L Vin blanc sec*
0,012 kg Herbes de Provence séchée
3 gousses d’ail
Persil haché
0,060 Pignons de pin
0,050 Raisins secs
0,050 Morilles séchées réhydratées avec Vin blanc* et Cognac*
Sel
Poivre 4 épices
Barde pour chemiser, feuille laurier dessus

Terrine 2 :

1 kg de chair de ragondin hachée
1,5 kg de poitrine de porc fraîche hachée
0,100 kg échalotes ciselées
2 œufs
0,10 L Vin blanc Moelleux
2 gousses d’ail
0,060 kg Pistache
0,060 kg Noisette
Sel
Poivre 5 épices

Crépine pour chemiser, branche de sarriette fraîche dessus

Préparation :

  • Mélanger tous les ingrédients de la farce et laisser maturer une nuit au frais dans une calotte.
  • Couvrir le fond de la terrine de papier cuisson, puis chemiser la terrine des bardes de lard gras. Garnir de farce en bombant, disposer la feuille de laurier ou la branche de sarriette et couvrir d’une feuille de papier cuisson.
  • Poser la terrine sur une plaque au bain marie au four à 130 °. Cuire entre 1h30 et 1h 45.

Un chevreuil hors normes !

Un très beau brocard a été tué le 15 octobre sur la commune de Merignac.

Son âge indéterminé en fait un cas d’école et Christian Bertaud, responsable de l’ACCA, attend la réponse de la fédération et de l’expert de l’ANCGG pour connaître la cotation d’un trophée rarissime en Charente-Maritime.

Un faucon pèlerin sauvé par un chasseur

Dimanche 16 octobre, un chasseur de Mortagne sur Gironde a récupéré un jeune faucon pèlerin blessé par des plombs de chasse.

Il a eu le bon réflexe de porter l’animal au garde du conservatoire du littoral pour que celui le transporte au centre de sauvegarde du marais aux oiseaux de l’île d’Oléron. Porteur d’une bague de l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, l’animal devrait pouvoir retrouver sa liberté après avoir été soigné.

ACCA de St-Jean d’Angély : une crise salutaire

D’un mal peut surgir un bien. C’est ce qui ressort de la chasse à Saint-Jean-d’Angély…

Les saisons de chasse 2014 et 2015 avait été compliquées, le bureau de l’ACCA avait même démissionné dans son ensemble, et la saison suivante… avait garni les pages du quotidien régional. Les forces de l’ordre avaient en effet dû intervenir pour que la délivrance des cartes de chasse se fasse dans un calme…très relatif. Après cet épisode tendu, les membres de l’ACCA angérienne s’étaient fait une promesse : ne plus jamais connaître pareille mésaventure. « Nous avons alors contacté la fédération pour tenter de remédier à situation similaire », racontent Laurent Blanchard et Bruno Carpentier, membres du bureau de l’ACCA de Saint-Jean-d’Angély. En liaison avec les autorités (Etat, commune), l’association des chasseurs a innové (*) en septembre dernier en instaurant la délivrance des cartes de chasse par correspondance. « Cela s’est très bien passé, nous avons eu le temps de vérifier les documents, tout cela s’est déroulé dans une ambiance nettement plus sereine, » ont noté les responsables du bureau angérien de l’ACCA. « Cela a clairement assaini la situation, » note Laurent Blanchard persuadé que « si on veut continuer à chasser, il faut être irréprochable. »

Après des périodes de tension, le groupe des chasseurs angériens est « plus soudé ». L’ambiance est excellente. Désormais, Saint-Jeand’Angély recense 24 chasseurs pour un territoire de 800 hectares. Les chasseurs angériens sont certes moins nombreux que par le passé mais sont nettement plus respectueux des réglementations en vigueur. Et se prennent même à rêver d’une « zone de chasse expérimentale » dans cette commune des Vals de Saintonge.

(*) Cette mesure, mise en place dans l’urgence, est inédite dans la région et peut-être même en France.

Influenza aviaire : les appelants interdits en Charente-Maritime

Le Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la Forêt a pris un arrêté le 16 novembre 2016 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène. Cet arrêté interdit actuellement sur l’ensemble du département de la Charente-Maritime l’utilisation et le transport d’appelants pour la chasse du gibier d’eau ainsi que les lâchers de gibiers.

Les appelants contenus dans les « parges » doivent y être maintenus et ne pas en sortir.

La Fédération Nationale des Chasseurs qui n’a pas été consultée sur cette prise d’arrêté a demandé un rendez-vous au ministère. « La Fédération des chasseurs reste pleinement mobilisée sur ce dossier en faisant remonter à la FNC tous les éléments techniques et protocoles mise en œuvre dans notre département sur le sujet de l’influenza aviaire », a-t-on indiqué à la FDC17.