Field Trial : des bécasses en forêt d’Horte

Le traditionnel Field Trial sur bécasse non tirée s’est déroulé le dimanche 18 décembre 2016.

Cette manifestation est organisée sous le patronage de la société Canine de la Charente et à l’initiative des Amateurs de Field Trial de la Charente et du club national des Bécassiers section Charente. Cette année encore ce fut un franc succès avec 55 chiens engagés. Des concurrents venus de toute la France pour participer à la 6ème édition de cette épreuve nationale. Les bécasses étaient bien au rendez-vous certes pas en très grand nombre mais grâce à leur brio et la maîtrise de leur conducteur, quatre chiens continentaux et deux chiens britanniques ont réussi à obtenir un classement.

Bravo à nos Charentais avec 4 chiens classés. Les organisateurs remercient l’Office National des Forêts, la Fédération des Chasseurs de la Charente ainsi que tous les partenaires qui ont contribués à la réussite de cette journée. Rendez vous est pris pour la 7ème édition en décembre 2017.

Sangliers : les dégâts de la discorde

Si les populations de chevreuils semblent se stabiliser, le département de la Charente n’échappe pas à la tendance générale nationale et même européenne d’une forte augmentation des populations de sangliers. A tel point que les agriculteurs charentais, victimes de dégâts, demandent leur classement en espèce nuisible…

La question de la chasse au sanglier en Charente s’inscrit actuellement dans un contexte tendu entre les chasseurs et le syndicat agricole « Coordination Rurale ». Le 27 janvier dernier, une délégation de ce syndicat majoritaire au conseil d’administration de la Chambre d’Agriculture, est allée manifester devant le siège de la Fédération Départementale des Chasseurs de Charente afin de demander notamment le classement du sanglier en espèce nuisible, au moins dans certains secteurs sensibles comme la Haute-Charente, la commune de Massignac ou encore la forêt de Bois-Blanc. Bonne ou mauvaise idée ? « Cela ne changerait rien par rapport à l’évolution des prélèvements qui augmentent aussi et de la même manière dans les départements où le sanglier est classé nuisible », explique Bruno Meunier, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de Charente. (…)

Lire l’intégralité de cet article dans Chasseur en Poitou-Charentes n°98.

Permis à 0 euro : une opération qui porte ses fruits

Depuis le 1er janvier 632 candidats ont passé l’examen du permis de chasser et 459 l’ont réussi. Avant la fin de l’année 2016, c’est 170 candidats qui vont encore passer l’examen.

L’objectif de la Fédération qui était fixé à 500 nouveaux chasseurs sera tenu. Grace aux efforts consentis par les associations de chasse, 73% des nouveaux permis qui ont chassé lors de la dernière saison ont repris un permis cette année.

Les conditions d’accueil, la convivialité et le soutien apporté par les chasseurs locaux y sont pour beaucoup. Ces chiffres montrent que la chasse est tendance et que de nombreux futurs chasseurs peuvent venir bâtir la chasse de demain.

Cellefrouin : à l’écoute du brame !

La Fédération des Chasseurs a organisé avec la société de chasse de Cellefrouin deux soirées « À la découverte du brame » les 23 et 28 septembre derniers.

Ce sont 39 personnes qui ont participé à ces soirées découvertes, à travers un film « Cerf moi fort » présentant des images inédites sur les différentes étapes de la vie du cerf et en particulier sur le brame. Puis s’en sont suivi des explications sur la biologie du cerf : présentation du cerf, de la biche et du faon, son habitat, son régime alimentaire, son territoire et la reproduction. Enfin, sur le terrain, les participants ont pu découvrir et apprécier les raires des cerfs, se répondant et s’affirmant dans les forêts.

Sensations et émotions étaient au rendez-vous pour ces initiés et non initiés qui venaient soit par plaisir, soit pour découvrir et mieux connaître la faune qui nous entoure.

Témoignages
– Mme DE LAROCHERIE : « Nous avons été très bien reçus. Le film et les explications étaient de qualité. Nous reviendrons l’année prochaine car on ne s’en lasse pas, et puis d’une soirée à une autre c’est différent. Le repas était très convivial. »
– Mme GERBIER : « La soirée était bien organisée et bien encadrée. Nous n’avons pas entendu le brame comme nous l’espérions car nous étions nombreux dans les bois et il faut un silence absolu. Mais nous n’avons pas de regret. Le film était approprié pour le public. Nous avons été surpris par le discours tenu, car vous proposez une approche environnementale différente et bien agréable. Il en va de même lorsque j’ai passé mon permis de chasse cette année, j’ai été agréablement surprise par le discours tenu par les formateurs. »

Ces soirées se sont clôturées par un repas offert par la société de chasse de Cellefrouin. Compte tenu du succès rencontré, de nouvelles soirées « brame du cerf » seront organisées l’année prochaine.

Acte de cruauté : la FDC 16 s’indigne

Début octobre, la Fédération Départementale des Chasseurs de Charente a été alertée par un habitant de Merpins, pour acte de cruauté à l’encontre de son animal de compagnie. La FDC16 condamne un acte « inqualifiable et indéfendable » et a décidé de se porter partie civile aux côté du propriétaire.

Le 10 octobre dernier, la Rédaction de Chasseur en Poitou-Charentes recevait la copie d’un courrier adressé au président de la Fédération Départementale des Chasseurs de Charente. Extraits : « (…) Je m’appel Chausson, j’aurais pu avoir 10 ans, mais aujourd’hui mes maîtres sont triste et très malheureux. Le 5 octobre 2016, vers 17h / 17h30, sur la commune de Merpins (16), je me baladais tranquillement dans le champ en face de chez moi et je suis venus dire bonjour à un monsieur. Mais celui-ci de sang froid et à bout portant m’a tiré dessus, dans la tête (Lire rapport du vétérinaire), je vous laisse imaginer le résultat. Il a entre 30 et 35 ans, un fusil à 3 coups (semi automatique), un chien de taille moyenne à poil raz. Tous ceci mes maîtres le savent car il y a un témoin qui leur a relaté les faits. Ce témoin (chasseur), se trouvait face à la personne et aurait pu être lui aussi blessé. Nous aimerions que cet acte de cruauté sur animaux ne se reproduise plus. Cette personne, avec un « beau fusil », un permis de chasse, a-t-elle le droit de rester impunis ? Messieurs les chasseurs fait elle partie de votre communauté ? Après les chats, vos animaux de compagnies, sur quoi tirera t-il ? Ne laisser pas se « viandard » se promener tranquillement à coté de vos enfants ou tous simplement près de vous, vous ne savez pas ce que vous risquez. Le moindre renseignement pourra être utile à la gendarmerie pour leur enquête. Les animaux de compagnie comptent sur vous. »

La réponse de la FDC 16, par la voix de son président Bruno Meunier, ne s’est pas faite attendre. « L’acte commis par ce porteur d’arme de chasse, que nous ne pouvons appeler chasseur, est inqualifiable et indéfendable. La Fédération des Chasseurs de la Charente a pour mission la formation des chasseurs, et si cette personne a passé l’examen du permis de chasser, elle n’a à aucun point respecté l’enseignement prodigué et a contrevenu à la législation et à la réglementation. Cet acte qui altère gravement l’image des chasseurs ne peut rester impuni. C’est pourquoi, après contact avec la gendarmerie chargée de l’enquête, la Fédération des chasseurs de la Charente a décidé de se porter, à vos côtés, partie civile dans cette affaire. Nous ne manquerons pas de reprendre contact le moment venu, pour rendre effective l’action que nous avons décidée. »

 

 

Chasseurs : sentinelles sanitaires

La recrudescence de la tuberculose bovine dans plusieurs départements français au sein des élevages bovins a conduit le ministère de l’agriculture à mettre en place depuis 2011 un réseau de surveillance épidémiologique national de la faune sauvage appelé « SYVATUB ».

Ce suivi est consécutif à la découverte d’animaux sauvages contaminés dans les zones de prévalence de la maladie. Le département de la Charente n’a pas été épargné par cette infection dans la zone sud par extension de la zone contaminée de Dordogne. C’est dans ce contexte que depuis la saison de chasse 2013-2014 l’opération « SYLVATUB » a rendu obligatoire l’analyse d’un échantillon de sangliers et la totalité des cerfs prélevés à la chasse dans ce secteur du département.

Le suivi « SYLVATUB » est reconduit chaque année sur les deux espèces de grand gibier. Cela permet d’identifier et de connaitre l’évolution de la maladie sur le secteur géographique suivi. Ainsi cela a permis de ne constater aucun cas positif à la tuberculose bovine pour l’espèce cerf. En revanche pour le sanglier le pourcentage d’animaux atteints sur l’échantillon analysé varie de 4 à 8%.

Lors des réunions organisées en collaboration avec la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) pour la mise en oeuvre de SYLVATUB, une information relative à la sécurité sanitaire et les précautions à prendre lors de la manipulation et l’éviscération des cadavres a été délivrée auprès des chasseurs.

La gestion des déchets de venaison

Les déchets issus de la chasse du grand gibier peuvent présenter une source de contamination si l’animal est atteint de la tuberculose. C’est la raison pour laquelle la DDCSPP a sollicité la Fédération des Chasseurs de la Charente en mars 2015 pour organiser la collecte des viscères de sanglier. Même si aucun texte législatif ou règlementaire n’impose la gestion des déchets de venaison, durant l’année 2015 la FDC 16 a entrepris une étude concernant la collecte et l’élimination des déchets issus de la chasse du grand gibier. Cela s’est concrétisé dans le second semestre avec un rapport portant sur la collecte des déchets de chasse du grand gibier par un établissement d’équarrissage en évaluant les quantités et les coûts de collecte par secteur.

Dès le début 2016 une enquête relative à l’élimination actuelle des déchets issus de la chasse du grand gibier et de la mise en place de bacs de collecte a été réalisée auprès des territoires de chasse concernés du sud Charente. La majorité des territoires sont favorables à la mise en place d’un dispositif de collecte des déchets de venaison
du grand gibier.

Au printemps 2016 le CA de la FDC 16 a décidé de mettre en place deux bacs de collecte pour les déchets de venaison du grand gibier dans le sud Charente. Dans le même temps le GDS a décidé de prendre en charge l’achat de deux bacs mis à la disposition de la FDC 16. En juillet et août 2016 le service technique s’est chargé de trouver des emplacements pour les deux bacs suite à l’appel lancé par courrier aux associations de chasse. C’est finalement sur les communes de Courgeac et Bardenac que seront entreposés chaque bac mis à la disposition des associations de chasse de plusieurs communes environnantes dès l’ouverture générale de chasse. Cette opération expérimentale pourra être étendue dans les années à venir, même si son coût est très important. La Fédération des Chasseurs de la Charente attend une réponse de l’administration départementale qui a été sollicitée pour soutenir financièrement une action en faveur de la santé publique et animale.

Ensemble pour une meilleure gestion

 

Fin 2015, un contrat agro-cynégétique a été signé entre les exploitants agricoles du secteur de Brigueil, les chasseurs du territoire et la Fédération départementale des chasseurs de la Charente. Ce groupement réunissant 7 territoires de chasse s’étend sur 3 communes – Brigueil, Saint-Christophe et Montrollet – situées dans le Nord- Est du département. L’objectif prioritaire de ce contrat est de mobiliser l’ensemble des partenaires pour limiter les dégâts occasionnés par les populations de grand gibier, principalement de sangliers. Même si il est encore trop tôt pour mesurer l’impact réel de cette mobilisation, on observe déjà beaucoup moins de demandes d’indemnisation…

Au-delà de l’initiative commune entre chasseurs et agriculteurs, qu’il convient de saluer, la mise en place de ce contrat et la mise en oeuvre de ses actions répond à une urgence. Le secteur de Brigueil se compose notamment de près de 1 000 ha boisés. Une très forte concentration de sangliers a élu domicile dans ce petit paradis bordé de champs de céréales. « Il fallait trouver une solution très rapidement. Les populations de sangliers ne cessaient de s’accroître et les agriculteurs subissaient des dégâts énormes sur leurs cultures. A l’initiative de la Fédération départementale, tous les acteurs se sont donc tous réunis pour initier un contrat de gestion », indique Stéphane Bernard, agent de développement à la Fédération des chasseurs.

Des actions coordonnées et solidaires

Ce contrat est, dans ces termes, une nouveauté. Car même s’il existe déjà des accords de gestion locale du même type depuis une dizaine d’années, cette fois la contractualisation et le rôle de chacun sont clairement définis. « Ce contrat va au-delà du simple accord. C’est une réelle prise de conscience commune, la mise en place d’actions coordonnées dans un esprit d’équipe, de solidarité et de partenariat », souligne Bruno Granet, secrétaire de l’association de chasse de Montrollet et membre de l’association des chasseurs de grand gibier de Charente.

Chacun s’engage donc dans un esprit commun de conservation d’un niveau de population – notamment de sangliers – en cohérence avec la capacité d’accueil de son territoire, et dans un objectif de limitation des dégâts. Des tirs d’affût et tirs d’approche sont mis en place dès le 1er juin, ainsi que des battues coordonnées dès le 15 août. Plusieurs dizaines de kilomètres de clôtures et de clôtures électriques ont été installées, 280 ha de champ de maïs ont été mis en protection. Du répulsif a aussi été utilisé afin de limiter les dégâts au semis. Le contrat agro cynégétique a été signé en novembre 2015 pour une validité jusqu’au 30 juin dernier, puis reconduit pour une période de deux ans, jusqu’au 30 juin 2018. Il reste perfectible et il est encore trop tôt pour confirmer sa pleine efficacité. Cependant, les demandes d’indemnisation ont déjà fortement diminuées, notamment pour les dégâts sur le semis. « Bien sûr, comme pour tout accord, nous avons du faire face à un ou deux réfractaires. Mais il s’agit toujours de conflits de personnes. Pour l’instant tout n’est pas résolu mais si tout le monde joue le jeu, je pense que cette initiative sera très vite efficace et qu’il peut être intéressant de l’étendre à d’autres territoires », précise Jean-Louis Trouillaud, délégué de l’unité de gestion sanglier.

Permis à zéro euro : quel bilan au bout d’un an ?

Au printemps 2015, les chasseurs charentais adoptaient le permis à zéro euro pour les nouveaux adhérents, avec l’objectif premier d’enrayer la baisse des effectifs.

Le permis de chasse à zéro euro, initié par la Haute-Vienne, séduit de plus en plus de fédérations. La FDC 16 a franchi le pas l’année dernière. Elle qui perdait en moyenne 300 chasseurs par an dresse un premier bilan très positif. Au 15 novembre dernier, et depuis le lancement de ce projet en avril de la même année, la fédération a reçu 595 dossiers d’inscription au permis à zéro euro, en plus des 176 « anciennes formules ». Le bilan depuis le 1er janvier est le suivant : 462 candidats convoqués, 433 candidats présents et 318 candidats reçus. A noter : Les six fédérations qui ont mis en place le Permis à 0€ (la Charente, la Corrèze, le Morbihan, la Nièvre, la Vendée et la Haute-Vienne) se sont réunies en Charente. Après avoir dressé un bilan et un retour d’expérience, les participants ont évoqué la teneur du cahier des charges de la marque déposée « Permis à 0 € ». Les six fédérations concernées sont souvent sollicitées par leurs homologues pour délivrer des informations sur cette opération qui nécessite un engouement exceptionnel. Unanimement, il a été reconnu qu’une structure nationale devait suivre ce dossier et communiquer sur la marque « Permis à 0 € » car, pour certaines fédérations, l’avenir passe par la mise en œuvre d’un tel projet. Les six fédérations sont déterminées pour faire de ce dossier une priorité nationale.

Congrès départemental : une volonté de reconquête

C’est sous le signe de l’avenir que s’est tenue le samedi 9 avril l’assemblée générale de la Fédération des Chasseurs de la Charente.

« Prévoir l’avenir, anticiper sur les évènements, réfléchir à une stratégie permettant d’assoir une chasse durable sont les axes qui doivent être développés dans nos structures fédérales ». C’est par ces mots que Bruno MEU NIER , Président de la Fédération a introduit son allocution.

Des actions, du dialogue, de la réactivité et de la transparence caractérisent les travaux menés par la Fédération tant dans le domaine de la gestion du grand gibier et des dégâts agricoles ou forestiers que dans le domaine de la gestion du petit gibier et du maintien de la biodiversité.

Un effort de prévention des dégâts
Lors de cette assemblée générale, le conseil d’administration de la fédération des chasseurs de la Charente a proposé à l’assemblée qui l’a adopté, un projet associatif prévention des dégâts causés par le grand gibier doté de 100 000€ sur 5 ans, soit 20 000€/an. L’objectif est de financer des répulsifs ou de mettre en oeuvre une prévention mécanique ou électrique.

Une volonté de reconquête
Fernand PATRIER, Vice Président a présenté les résultats du permis à 0€ et enfoncé le clou : « La force d’une fédération dépend de son nombre d’adhérents. Il importe pour nous de recruter de nouveaux chasseurs et de les fidéliser ». Depuis la mise en oeuvre du permis à 0€ à la mimai 2015, la Fédération a enregistré en 11 mois plus de 900 candidatures contre 250 environ en 2014. C’est un succès très encourageant pour cette première année. 120 000€ pour cette opération « permis à 0€ » pour la saison 2016-2017. L’assemblée générale a donc voté à l’unanimité la reconduction de l’opération sachant que le coût d’un nouveau permis de chasser s’élève à 187€. Là encore, ce projet n’aura pas d’incidences pour le porte monnaie du chasseur car il sera financé par les réserves fédérales.

Objectifs de la mandature 2016-2019
– Evaluer, rédiger et proposer un nouveau schéma départemental de gestion cynégétique dans le cadre d’une large concertation.
– Mettre en place de nouvelles unités de gestion grand gibier et des indicateurs d’évolution de population scientifiquement reconnus.
– Mettre en place le maximum de contrats sylvocynégétiques au niveau local pour favoriser la concertation et la diminution des dégâts.
– Mettre progressivement en oeuvre un système de récupération des déchets de venaison. Il s’agit là d’un enjeu sanitaire sur la zone de surveillance de la tuberculose bovine.
– Mener des actions en faveur de la biodiversité dont font partie les espèces gibier. C’est une mission d’avenir et prioritaire.
– Récupération des données techniques et scientifiques dans de nombreux domaines, pour mieux défendre les chasseurs.
– Augmenter le pourcentage de validation des permis de chasser en ligne.
– Renforcer la transparence et la communication des actions de la Fédération des chasseurs.

Hommage à deux serviteurs de la chasse charentaise
Sous les applaudissements des 500 représentants des chasseurs présents, Bruno MEU NIER à honoré et prononcé des mots élogieux à l’intention de Michel BARRAL et Christian THIBAUD :
– Michel BARRAL (bientôt 73 ans) :
Il s’est investi au sein de la société de chasse de Chasseneuil et est entré au conseil d’administration de la Fédération des chasseurs de la Charente en 1979. Ces 37 années d’investissement font la mémoire de la Fédération des Chasseurs de la Charente. Il a déjà reçu plusieurs récompenses pour les services rendus à la cause cynégétique charentaise : médaille de Bronze de la FDCC en 1987 ; médaille de Bronze de l’ONC en 1993 ; médaille d’Argent de la FDCC en 2000 ; médaille de Vermeil en 2010.
– Christian THIBAU D (63 ans) :
Son investissement au sein de la société de chasse de Lesterps l’a conduit à rejoindre le conseil d’administration de la Fédération des chasseurs de la Charente en 2004, investissement déjà récompensé par l’attribution de la médaille de Bronze de la FDCC en 2002.

Chasse à l’arc : journée découverte en Sud Charente

La société de chasse de Saint-Médard Viville regroupe deux communes situées dans le sud Charente aux portes de Barbezieux.

Gérard Foucher préside cette association composée de 31 chasseurs ; il a su s’entourer d’une équipe dynamique de chasseurs et de propriétaires pour mettre en avant la chasse sous toutes ses formes au niveau local. Les chasseurs de Saint-Médard Viville se sont engagés dans le projet associatif Petit gibier en menant des actions pour améliorer la qualité des lâchers et favoriser la situation du petit gibier sur leur territoire. Ces actions portent sur la perdrix rouge et grise et sur le canard colvert.
Le budget de la société de chasse a été réorienté pour atteindre cet objectif prioritaire. Diversifier les espèces chassables et donc les modes de chasse, tel est le projet que mènent les chasseurs de cette association.

A Saint Médard Viville, il y en a pour tous les goûts ; chasse à l’approche et à l’affût, chasse à tir du petit gibier, régulation des nuisibles à tir, par le piégeage ou encore la vénerie sous terre, la chasse à l’arc… En proposant une chasse aux multiples facettes, le souhait des responsables de l’association de chasse est d’attirer sur son territoire de nouveaux chasseurs, de tous horizons, en offrant aux jeunes chasseurs la carte, la première année.

Une journée inoubliable
Dans cette perspective, la société de chasse de Saint-Médard Viville a organisé le 14 novembre 2015, une journée de découverte de la chasse à l’arc. Après avoir pris contact avec les deux associations de chasse à l’arc représentatives du département et avoir assuré la promotion de cette journée, 25 archers se sont inscrits à cette journée.

Au programme, battue au chevreuil le matin avec la possibilité pour les archers de prélever un chevreuil. Sept chevreuils ont été levés au cours de cette battue et un jeune brocard de 15 kg a été prélevé après avoir reçu deux flèches. A midi un repas a été offert aux participants par la société de chasse, dans une ambiance des plus conviviales. L’après-midi, changement de programme avec une chasse au lièvre avec rabatteurs. Les participants ont pu apprécier les efforts de gestion accomplis par les chasseurs locaux puisqu’une trentaine de lièvres a été levée par les six rabatteurs. Deux lièvres figuraient au tableau à l’issue de cette traque. Tous les participants étaient ravis ainsi que les chasseurs locaux qui ont pu découvrir un mode de chasse souvent méconnu et parfois décrié. Tous étaient enthousiastes pour renouveler cette journée de partage, de découverte et de convivialité.