Affaire Pilarski : son chien seul responsable

L’affaire Elisa Pilarski vient de prendre un nouveau tournant. En reconnaissant que le chien Curtis, propriété de la victime, est bien celui qui est responsable de l’agression mortelle, les experts viennent de reconnaître définitivement que les chiens de chasse à courre n’avaient strictement rien à voir dans cette terrible tragédie.

En effet, selon ces experts vétérinaires les seules traces des morsures relevées sur le corps de la victime sont exclusivement celles de Curtis. Dès le début de cette affaire, la fédération nationale des chasseurs, a toujours affirmé que des chiens de chasse ne pouvaient être responsables d’une telle horreur. Dans un communiqué, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) regrette amèrement la violence de la campagne anti-chasse qui a tenté de stigmatiser les veneurs du rallye la passion, ainsi que l’ensemble des chasseurs de France.

De nombreux représentants des associations anti-chasse s’étaient relayés inlassablement dans les médias, pour décrire la violence des chasseurs et de leurs chiens, comme la soit disante peur que pouvaient dorénavant ressentir les autres usagers de la nature en présence de ceux-ci. La FNC attend des excuses publiques de ces personnes et de leurs associations, mais devant la violence de certains propos tenus, comme à la lecture des nombreux écrits liés à cette terrible affaire, la FNC annonce son intention de porter devant la justice une action ciblée, pour que l’honneur de tous les chasseurs de France leur soit rendu.

La FNC a une pensée sincère pour la famille de la victime, ainsi que pour les membres du rallye la passion et leur maître d’équipage, Sébastien Van Den Berghe, injustement accusés, et qui ont connu depuis le début de cette affaire un véritable enfer pour eux, comme pour leurs proches.

Villani : une proposition de loi sans connaître le sujet…

Par respect pour la démocratie représentative, la Fédération Nationale des Chasseurs, représentée par son Directeur Général Nicolas Rivet, a répondu à l’invitation des parlementaires signataires de la « Proposition de loi relative à de premières mesures d’interdiction de certaines pratiques génératrices de souffrances chez les animaux et d’amélioration des conditions de vie de ces derniers » qui vise à interdire des pans entiers de nos activités rurales, tant pour l’élevage que pour la chasse.

Il aurait été facile de refuser de venir à l’Assemblée Nationale alors que cette PPL n’a fait l’objet d’aucune concertation au préalable avec les éleveurs et les chasseurs.

Par contre, cette initiative parlementaire reprend l’intégralité des arguments des lobbies anti-chasse et anti viande, laissant à penser qu’ils ont été largement consultés avant la rédaction de ce texte choquant et profondément anti rural, comme si les ruraux étaient des citoyens de seconde zone. Au regard de cela, le Président Willy Schraen ne pouvait être présent.

Pour la FNC, cette audition illustre la duplicité des signataires et en particulier de Monsieur Villani qui prône tous les jours dans les médias le respect et l’écoute de la société civile, qui défend les minorités et qui donne des leçons sur l’importance de la concertation.

Alors comment peut-on être à l’origine d’une proposition de loi qui demande l’interdiction de toutes les chasses traditionnelles, de la chasse à courre ainsi que de toutes les chasses aux chiens courants, sans avoir jamais rencontré la moindre personne concernée et avec une ignorance abyssale du sujet…si ce n’est pour faire un coup politique ?

Les députés signataires veulent pourtant interdire la chasse pour des centaines de milliers de chasseurs de France alors que nombreux sont ceux qui reconnaissent la contribution de la chasse à la biodiversité et aux territoires ruraux.

La FNC appelle les parlementaires de la Commission des affaires économiques, et ensuite tous les parlementaires, à s’opposer le 8 octobre à ce texte liberticide qui nie l’identité rurale de nos terroirs.

Campagne digitale inédite pour dépasser les stéréotypes !

Et si le chasseur n’était pas celui que l’on croit ? C’est en partant de cette idée que la FNC a imaginé cette première web-série. Son ambition : casser les codes, dépasser les stéréotypes concernant les chasseurs et interroger l’opinion souvent vindicative face à la chasse. De quoi faire mentir le fameux sketch des inconnus sur la galinette cendrée !

Au programme : une série de 8 épisodes mettant en scène, dans leur quotidien, une galerie de personnages… de vrais gens qui, comme tout un chacun, ont un secret à révéler, non sans humour et autodérision. Ils n’ont pas le profil que l’on pourrait logiquement attendre et pourtant … Ils chassent ! Mieux, « la chasse révèle leur vraie nature » !

Cette campagne de communication digitale relayée sur Facebook, YouTube et Instagram a été réalisée pour faire réagir et dépoussiérer l’image des chasseurs : tel est l’enjeu de cette première campagne digitale de la Fédération Nationale des Chasseurs. Il s’agit aussi de provoquer de nouvelles vocations en donnant envie de franchir le pas – Être chasseur : et pourquoi pas vous ?

Pour Willy Schraen, « la chasse est trop belle pour mourir d’incompréhension et la nature sans les chasseurs ne pourrait survivre bien longtemps. Par cette campagne de communication digitale au ton volontairement décalé, nous avons décidé de montrer qui nous sommes dans la vie, forts de la diversité de ceux qui pratiquent différents modes de chasse en assumant notre passion qui nous ramène à l’essentiel ».

A découvrir ici

La chasse à la glu interdite cette année

Emmanuel Macron a décidé d’interdire cette année la chasse à la glu, dans l’attente d’une réponse de la Cour de justice de l’Union européenne (UE). Le chef de l’Etat a pris cette décision mercredi 26 août, après avoir reçu le président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), Willy Schraen, en présence de la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili.

La Fédération nationale de la chasse (FNC) se dit « sidérée » par l’attitude du gouvernement, qu’elle accuse de « perdre son sang-froid face à une campagne de dénigrement conduite par les ONG, avec le soutien implicite de la ministre de l’écologie [Barbara Pompili] ». « Les chasseurs ne peuvent pas comprendre que cette pratique soit sacrifiée au nom d’un affichage politique “vert” sans fondement réel pour qui se préoccupe réellement de biodiversité au sein des territoires, comme nous le faisons au quotidien ! », a réagi le président de la Fédération, Willy Schraen, dans un communiqué.

L’Association nationale de défense des chasses traditionnelles à la grive a convoqué une assemblée générale samedi pour évoquer « les recours possibles ainsi que les actions à conduire pour ne pas perdre totalement [ses] droits ».

Covid19 : les mesures de précaution

Le Covid-19 évolue et les consignes sanitaires permettant de lutter contre sa propagation. Se référer uniquement aux communiqués généraux de la FNC et bien sûr aux décisions prises, in fine, par votre Fédération Départementale.

– Toute action de régulation ou de chasse est dorénavant INTERDITE,
– Le piégeage et le gardiennage sont dorénavant INTERDITS,
– L’agrainage du petit gibier ou des sangliers est dorénavant INTERDIT,
– Vous pouvez toujours aller nourrir vos animaux (chiens, chevaux, appelants, etc.) qui ne se trouvent pas sur votre lieu de résidence à condition d’être SEUL. Vous devez alors vous munir de votre attestation dûment remplie et de votre permis de chasser.

Suivre l’évolution des mesures sur www.chasseurdefrance.com

Les chasseurs apportent bénévolement 4 Md€ de leur temps à améliorer la nature !

Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs, a accepté de répondre à nos questions à l’occasion de sa visite en Charente et de sa participation aux réunions de la Fédération Régionale des Chasseurs de Nouvelle-Aquitaine le 28 janvier dernier.

Sécurité : lettre ouverte aux chasseurs de France

Le président de la FNC, Willy Schraen, a adressé ce jour une lettre ouverte à tous les chasseurs de France, suite des accidents mortels survenus depuis le début de la saison de chasse. Lire : lettre-ouverte-aux-chasseurs-securite-1

4 000 oies en février, c’est fait !

Ce jeudi 31 janvier 2019, le ministère de la Transition écologique et solidaire vient de rendre publique la décision de prolonger la période de chasse aux oies en février. Plus de 52 000 personnes ont participé à la consultation publique sur le projet d’arrêté ministériel autorisant la chasse aux oies en février. Cette consultation a pris fin le 24 janvier. L’arrêté autorise :

Article 1
Sur le territoire national, à l’exclusion des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, par exception à l’article 1er de l’arrêté du 19 janvier 2009 susvisé et pour la saison 2018-2019, le prélèvement par tir de l’oie cendrée est autorisé, en application de l’article L. 424-2 du code de l’environnement. Ce prélèvement est autorisé en février 2019.
Article 2
I. – Les prélèvements d’oies cendrées ne peuvent être pratiqués qu’à partir de postes fixes matérialisés de main d’homme ou des installations immatriculées pour la chasse de nuit. Le trajet jusqu’au poste fixe se fait avec fusil déchargé à l’aller et au retour du poste et le chien devra être tenu en laisse. Le total des prélèvements est fixé à 4 000 oies cendrées en février 2019. Tout chasseur ayant prélevé une oie cendrée doit l’enregistrer en temps réel, dès qu’il est en possession de l’oiseau capturé, sur l’application mobile « chassadapt » mise à sa disposition par la fédération nationale des chasseurs. A défaut d’enregistrement, le chasseur se trouve en infraction. La fédération nationale des chasseurs met à disposition de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et des fédérations départementales des chasseurs ayant des agents de développement assermentés une application mobile « chasscontrol » destinée au contrôle des déclarations dématérialisées.

II. – La fédération nationale des chasseurs transmet quotidiennement à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage les chiffres relatifs au nombre d’oies cendrées déclarées dans l’application mobile « chassadapt ».
Dès que le plafond de prélèvement d’oies cendrées est atteint, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage en informe le ministre chargé de la chasse, la fédération nationale des chasseurs et les fédérations départementales des chasseurs. Les fédérations sont chargées d’informer immédiatement tous les chasseurs que les prélèvements sont suspendus sur le département. La fédération nationale des chasseurs bloque sur l’application mobile « chassadapt » la possibilité d’enregistrer des prélèvements. Tout prélèvement effectué après transmission de l’information que le plafond de prélèvement est atteint est constitutif d’une infraction.

III. – La fédération nationale des chasseurs adresse avant le 10 juin 2019 à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage le bilan consolidé des prélèvements d’oies cendrées. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage et la fédération nationale des chasseurs adressent au ministre chargé de la chasse le bilan des contrôles de prélèvements d’oies cendrées avant le 10 juillet 2019. Ils sont également chargés d’évaluer l’impact des prélèvements sur l’état de conservation des trois espèces d’oies (oie cendrée, oie rieuse et oie des moissons) et sur la mise en œuvre du plan de gestion international de l’oie cendrée susvisé. Cette évaluation fera l’objet d’un rapport transmis au directeur de l’eau et de la biodiversité avant le 30 novembre 2019.

Article 3
Par exception à l’article 1er de l’arrêté du 19 janvier 2009 susvisé, pour la saison 2018-2019, la date de fermeture de la chasse de l’oie des moissons et de l’oie rieuse, est fixée au 10 février, sur le territoire national à l’exception des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Tout chasseur ayant prélevé une oie rieuse ou une oie des moissons doit l’enregistrer en temps réel, dès qu’il est en possession de l’oiseau capturé, sur l’application mobile « chassadapt » mise à sa disposition par la fédération nationale des chasseurs.

Article 4
Jusqu’au 10 février, seules les oies cendrées, rieuses ou des moissons pourront être attelées. A partir du 10 février, seules les oies cendrées pourront être attelées.

Dossier : bénévolat, ces hommes de l’ombre

La chasse repose sur l’engagement de milliers de bénévoles qui s’activent en coulisses. Mais alors que la chasse a plus d’un million d’adeptes, ces bénévoles tendent à diminuer. La charge qui repose sur les épaules de chacun d’eux s’accroît d’autant, la lassitude gagne parfois (…)

Dossier à lire dans Chasseur en Nouvelle Aquitaine n°7

Dossier : les veneurs contre-attaquent !

Retrouvez le dossier complet de la Rédaction sur le thème de la chasse à courre dans Chasseur en Nouvelle Aquitaine n°6 !