La fédération va inciter les céréaliers à conserver les chaumes en place pour que la faune sauvage bénéficie de couverts naturels.
La récolte est tout juste faite, la paille est à peine mise en botte, que la déchaumeuse entre déjà en action au grand dam des chasseurs. Elle laisse en effet un terrain nu où les poussins se retrouvent sans repaire ni nourriture. Bien sûr, les CIPAN qui sont mis en place apportent le couvert, mais encore faut-il que la levée se fasse. Et les repousses naturelles de céréales dans les chaumes sont bien plus profitables à l’ensemble de la faune sauvage. « La terre aussi en profite car on évite ainsi son érosion », souligne Jean-François Chollet, chercheur en agrobiologie au CNRS et président de la commission petit gibier de la fédération des chasseurs. « Et puis l’exploitant agricole peut économiser sur les travaux et l’achat des graines. Nous avons mené des premiers tests sur des territoires pilotes à La Crèche, Faye, Xaintray, Béceleuf, qui se sont avérés concluants ».(…)
Lire l’intégralité de cet article dans Chasseur en Poitou-Charentes n°98.