Lièvres : nouvelles méthodes de comptage

Testée sur le Montmorillonnais, la technique de comptage par IKA tronçons s’avère satisfaisante.

« A la suite d’un accident, on ne peut plus compter debout dans un véhicule. On en a profité pour tester une autre méthode mieux adaptée aux changements constatés dans les paysages » explique Emmanuel Coussy. Les services techniques de la fédération ont donc fait appel à Bernard Mauvy responsable de la cellule lièvres de l’ONCFS. « En fonction des anciens IKA, des chiffres des prélèvements, il m’a défini 90 cercles de 3 km de diamètre répartis sur les 23 communes du Montmorillonais. Il me fallait trouver dans chacun un tronçon éclairable de 1 km. On vient de terminer les comptages et c’est positif ». La mise en place est facile, l’échantillonnage sans doute plus précis, tout le circuit est vraiment éclairé et on va plus vite. « On fait plus de km mais on perd moins de temps. On a ainsi économisé deux semaines de travail de technicien ce qui nous permettra de faire ces comptages tous les ans désormais » précise Emmanuel Coussy.

Fiable
Et les chiffres de ces comptages semblent fiables. Dans la zone sud du massif, les effectifs sont stables alors que le nombre de lièvres progresse au nord. « C’est aussi le ressenti sur le terrain, donc on a confiance ». Point négatif par contre le nombre sensiblement en hausse des renards. Mais, là, la méthode de dénombrement n’est pas en cause ! « Je pense que nous allons pouvoir adapter cette méthode à d’autres massifs car elle est mieux perçue que celle de l’échantillonnage par points » explique le directeur, Maxence Ronchi. « On conserve en effet l’implication des acteurs locaux dans ces comptages et c’est primordial. On aura aussi un meilleur aperçu de la densité des populations de renards et on pourra sans doute évaluer en même temps celles des= chevreuils et cerfs ».
Une évolution des techniques qui semble donc très positive.

Partager cet article

Facebook
Twitter
Email