Le quotidien Sud Ouest a donné l’occasion à Yves VERILHAC, directeur général de la LPO, de faire la preuve de son art d’utiliser le double langage. Dans un premier article (édition du 15 novembre) consacré aux réserves naturelles gérées par la LPO en Charente Maritime, il est amené à donner son avis sur la réserve de chasse du site de la cabane de Moins, gérée par la fédération des chasseurs. Selon le dirigeant de la LPO, « il ne faudrait pas que ces réserves de chasse soient en réalité des terrains de protection pour ensuite tuer des espèces ».
Réagissant dans l’édition du 2 décembre à la proposition du député socialiste Philippe PLISSON de négocier le droit de chasser les oies sauvages en février avec le Gouvernement auprès de l’Union Européenne, le même Yves VERILHAC affirme sans hésiter : « la solution serait de développer des zones de quiétude et de nourrissage en France afin qu’un jour les chasseurs puissent les tirer ».