Oies : pas de chasse cette année au-delà du 31 janvier !

On ne peut pas reprocher à Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), de ne pas avoir fait le maximum pour obtenir l’autorisation de chasser l’oie jusqu’au 10 février ! Après avoir adressé plusieurs courriers au Ministère de l’Environnement, multiplié les demandes de rendez-vous et même soumis un projet d’arrêté ministérielle, la FNC vient de recevoir la réponse de Mme Ségolène Royal qui anéanti tout espoir de pouvoir chasser les oies cette année au-delà du 31 janvier.

« Une fois encore, la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, vient de refuser la proposition de dérogation, pourtant très argumentée sur le plan juridique, que la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) lui avait transmise dès le 22 décembre 2016 et qui contenait des solutions innovantes en matière de gestion des quotas d’oies, afin de permettre leur chasse contrôlée en février. » Willy Schraen est amère et en colère. Depuis son élection en août 2016, le président de la FNC a multiplié les demandes de rendez-vous avec sa ministre de tutelle, afin d’aborder les principaux dossiers de la chasse française, et notamment la question de la chasse des oies en février. « Cette rencontre ne vient pas et je désespère même qu’elle se tienne avant la fin de l’exercice de ses fonctions ministérielles puisque nous allons de report en report », déplorait Willy Schraen le 17 janvier dernier.

Depuis, Mme Ségolène Royal a enfin répondu à la FNC, en refusant la proposition de dérogation. Même si dans son courrier, la ministre reconnaît que l’oie cendrée est très abondante et pose de nombreux problèmes de dégâts dans plusieurs pays, au point d’en appeler à la mise en place d’un plan de gestion international. Pour le président de la FNC : « Ce plan serait sans doute préférable aux destructions massives opérées aujourd’hui, notamment en Hollande, mais ne résoudrait en rien le problème des périodes de chasse des oies en France… ». Willy Schraen fulmine : «Depuis près de deux ans, la ministre refuse toute rencontre avec les chasseurs (…). C’est sans doute ce même sectarisme anti-chasse qui l’a conduit à nommer l’ancien président et le directeur du Rassemblement des Opposants à la Chasse (ROC) respectivement à la présidence d’honneur et à la direction générale de l’Agence Française pour la Biodiversité ».

 

 

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