Michel Cuau, élu président de la FDC 86

En toute logique, c’est Michel Cuau, fidèle compagnon de route de Jean-Louis Bretaudeau, qui lui succède à la tête du conseil d’administration de la FDC 86.

Pas de surprise à la réunion du conseil d’administration du 17 mai. Michel Cuau, 62 ans, premier vice-président, a logiquement été élu à la présidence de la fédération de la Vienne. Issu d’une famille de passionnés, il chasse depuis l’âge de 16 ans. « C’était alors le lièvre qui était roi. On voyait un sanglier tous les dix ans et il n’y avait pas de cervidés, alors on chassait le petit gibier ! » Un autre temps. Élu dès 1998 au sein de l’ACCA de Saint-Genest d’Ambierre, il en a été le trésorier puis le vice-président et enfin le président en 1998. C’est dès 1989 qu’on le retrouve aux côtés de Jean-Louis Bretaudeau. « C’était l’époque de l’amicale des ACCA où j’étais son bras droit, et celle de CPNT . Il tenait les affiches et j’étalais la colle ! Et puis ce fut la fédération, où j’ai été élu en 2000 avant de devenir son premier vice-président en 2010. Nous avons suivi le même chemin ».

Sur les mêmes rails
Prendre la présidence ne l’effraie donc pas vraiment. « Ça fait trente ans qu’on a les mêmes idées alors il n’y aura pas de changements au fond. La forme évoluera forcément car on n’a pas la même personnalité, mais c’est tout». Michel Cuau va donc maintenir le train de la FDC sur les mêmes rails … Ce qui est quand même logique pour un homme qui est entré à 14 ans à l’école d’apprentissage de la SNCF et qui y a fait toute sa carrière comme agent de conduite ! « Pour le grand gibier, il faut rester très vigilants et réactifs face aux dégâts mais, là, on gère l’abondance. C’est plus facile et on s’en rend bien compte avec le petit gibier où on ne cesse de travailler pour des résultats souvent décevants. Mais on va persévérer. On ne pourra pas nous reprocher de n’avoir rien fait. Et puis il faut défendre nos valeurs ».

Son fils, son gendre, sont des chasseurs et sa fille a chassé jusqu’à ses grossesses. « Pour eux comme pour nous, ça ira. On va tenir. On va continuer de chasser comme avant. Mais je suis très inquiet pour mes trois petits enfants. Il va vraiment falloir se battre pour préserver l’avenir, pour qu’ils aient la joie de connaître les mêmes bonheurs que moi à la chasse ».

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