Influenza aviaire : risque "élevé" sur certaines zones…

En raison des cas d’influenza aviaire hautement pathogène qui ont été détectés ces dernières semaines chez des oiseaux sauvages et dans des élevages du Nord et de l’Est de l’Europe, le ministère de l’Agriculture, après consultation de l’ANSES, a pris trois arrêtés parus au Journal Officiel du 16 novembre dernier, qui changent le niveau de risque en France. Celui-ci passe de « négligeable » à « élevé » sur des communes « à risque particulier » (zones humides) ; et passe à un niveau dit « modéré » sur le reste du territoire.

Conséquence directe pour les chasseurs de gibiers d’eau : ils ne peuvent plus chasser.

La Fédération Nationale des Chasseurs regrette –eu égard à la responsabilité des structures de la chasse et des chasseurs dans la surveillance sanitaire de la faune sauvage- de n’avoir pas été consultée préalablement à la prise de ces décisions qui ne vont pas être sans conséquences sur l’exercice de la chasse.

Pour la FNC : « Les chasseurs, principalement de gibier d’eau, sont appelés à faire preuve de vigilance et de civisme dans l’application de ces mesures et dans le rôle d’épidémiosurveillance qui est le leur depuis de nombreuses années, en synergie avec l’ONCFS et les réseaux de veille sanitaire. »

Les principales contraintes pour la chasse, dont on espère qu’elles seront de courte durée, sont désormais et schématiquement les suivantes :

  • Dans les zones humides:
    • Interdiction de transport et d’utilisation des appelants
    • Mais dérogations possibles pour leur utilisation à la chasse
    • Interdiction de lâchers de gibier à plumes.
  • Sur le reste du territoire:
    • Interdiction de transport et d’utilisation des appelants
    • Mais dérogations possibles pour leur utilisation à la chasse
    • Possibilité de lâchers de gibiers à plumes sous condition d’information de l’Administration.

Les modalités de dérogations seront précisées par instruction ministérielle. Elles seront conditionnées à l’application de mesures de biosécurité (telles que celle déjà diffusées) et pourraient prévoir des prélèvements sur les appelants en fin de saison de chasse.

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