Les prélèvements de sangliers et de chevreuils sont en constante augmentation. Les chasseurs peinent parfois à écouler la venaison. La fédération souhaite structurer une filière de valorisation locale de la viande.
Augmenter les plans de chasse, multiplier les battues pour tenter d’endiguer les dégâts sur les cultures. Prélever toujours plus de sangliers et chevreuils et arriver à un constat : des tableaux qui progressent sans cesse ces dernières années dans les Pyrénées-Atlantiques comme ailleurs. Avec des chasseurs sollicités comme ils ne l’ont jamais été, le loisir est parfois à la limite de la corvée. D’autant qu’une fois prélevé le gibier doit être placé dans une chambre froide, dépecé et traité par ces mêmes chasseurs pour être ensuite donné ou vendu. Une formation à l’hygiène de la venaison est à cet égard dispensée aux chasseurs qui le souhaitent pour être en parfaite conformité avec la réglementation européenne en matière de sécurité sanitaire. Il est en effet indispensable de savoir analyser le gibier tué à la chasse pour s’assurer de son parfait état sanitaire.