Scolaire

Sur les traces de la nature

La fédération des chasseurs associe autant que faire se peut les scolaires à ses activités.

Dans le cadre de l’opération Agrifaune menée en Mellois en partenariat avec la Chambre d’Agriculture, l’ONCFS, avec le soutien du conseil régional et du conseil général, la FDC souhaitait partager cette action sur le terrain avec tous les citoyens et surtout les scolaires.
La communauté de communes « cœur du Poitou » a proposé alors aux agents du service technique de la fédération d’intervenir sur le temps périscolaire auprès des quarante classes de la communauté de communes.

800 enfants
Tous les lundis et mardis après-midi, de septembre à décembre, Cécile Goujon-Blézeau est donc partie à la rencontre des enfants du CP au CM2 et des classes d’adaptation, au total 800 enfants. Le plus grand nombre a participé à l’animation de découverte des animaux des Deux-Sèvres avec diaporamas et ateliers de moulage d’empreintes.

Des enfants se sont intéressés aux insectes, découverts les auxiliaires de cultures et leur rôle et, surtout, les abeilles avec dégustation de miel en prime. Pour d’autres ce fut la découverte des indices de présence au bord du chemin des animaux sauvages. Un groupe s’est aussi intéressé au bocage, à la haie et son rôle dans la nature. Enfin les plus manuels ont réalisé des nichoirs à oiseaux.

Mais d’autres animations rassemblant là encore des dizaines d’enfants du primaire ont eu lieu à Mauzé-Thouarsais, Luzay, Brion-près-Thouet, Bouillé-Loretz, Montravers, L’Absie, Le Busseau, Fenioux, Saint-Martin-du-Fouilloux, Coulonges-sur-l’Autize, Limalonges, Sauzé-Vausais, Chef-Boutonne, Clussais la Pommeraie, Gournay, Couture d’Argenson.
Les animations se poursuivent jusqu’en juin « et nous avons déjà des réservations pour le premier trimestre de la prochaine année scolaire » explique Cécile Goujon-Blézeau.

Rappelons que la FDC est une association agréée au titre de la protection de la nature et qu’une convention de partenariat « pour l’éducation au développement durable » a été signée avec le ministère de l’éducation nationale.
Et ces interventions ne sont pas facturées aux bénéficiaires ! On comprend l’engouement.