Romuald Giraud (assis, deuxième en partant de la droite) entouré des membres de son bureau.

Argenson : les ACCA suivent l’exemple de leurs communes

Quatre communes se sont regroupées en une seule, Plaine d’Argenson. Les ACCA ont suivi la même démarche.

On ne peut pas s’égarer sur notre territoire : d’un côté c’est l’autoroute et de l’autre la forêt domaniale ! ». Ce sont les limites de chasse de la nouvelle ACCA de Plaine d’Argenson. Quatre communes Belleville, Boisserolles, Prissé- La Charrière et Saint-Etienne-la-Cigogne, viennent de fusionner pour devenir « Plaine d’Argenson », plaine qui définit bien le paysage local et Argenson pour le véritable nom de la forêt dite de Chizé. « C’était nécessaire de nous réunir car à nous quatre on ne regroupe encore que 1 000 habitants », remarque le maire de la nouvelle structure, Jean-Claude Fradin.

Lui-même chasseur, il a apprécié de voir les ACCA emboiter le pas, se réunir. « C’étaient aussi de toutes petites ACCA. Elles seront plus fortes ensembles et puis les gens se connaissaient déjà bien. Il n’y aura pas de problème », remarque le maire. C’est Romuald Giraud qui a pris en main la nouvelle entité. « On avait déjà l’habitude de travailler en commun. Il y avait depuis 1973 une AICA entre Belleville, Boisserolles et Saint-Etienne. On l’a dissoute pour rejoindre Prissé La Charrière. Beaucoup de chasseurs avaient des cartes dans les deux sociétés et puis on faisait régulièrement des battues ensembles. La fusion n’a pas posé de réels soucis ».

Plus de bras
Les effectifs sont en effet stables et beaucoup parmi les 66 sociétaires vont économiser une carte et tous vont bénéficier d’un territoire agrandi à près de 2700 ha. « C’est surtout de la plaine, mais on a une centaine d’hectares de bois répartis sur la commune et on va louer une parcelle de la domaniale à l’ONF. On a une quinzaine de bracelets chevreuil et on fait quelques sangliers ». Ce regroupement va apporter surtout plus de moyens. À Prissé La Charrière, l’association  » les sociétés réunies  » dispose de matériels qui vont aider à organiser nos manifestations », souligne le président. « Le banquet de septembre a déjà été une réussite. On espère pouvoir investir encore plus ».

Et, sur le terrain, on retrouve aussi plus de bras pour entretenir et surveiller les 27 cages de prélâcher, alimenter agrainoirs et réserves d’eau. Des miradors fabriqués localement ont déjà été installés. Les battues seront plus faciles à mettre en place pour traquer chevreuils, sangliers mais aussi les renards nombreux en bordure de la forêt. « Nous avons un piégeur agréé qui en a capturé 15 et un jeune déterreur qui en a 21 à son actif. Avec les battues, on devrait mieux protéger notre petit gibier ». Romuald Giraud le constate en tout cas : « Les gens commencent à s’aventurer sur le territoire voisin. Ça se fait en douceur. Cette fusion des ACCA n’était pas obligatoire mais on ne regrette pas de l’avoir fait ».

Bernard Billy

Le bureau
Romuald Giraud est entouré de Gérard Guillon et Pierre Marolleau (vice-présidents), Antoine Veneau (trésorier), Jacky Thibaudeau (trésorier adjoint), Daniel Meyer (secrétaire), André Porcher (secrétaire adjoint), Jean-Marie Ragueneau, Jérôme Porcher (administrateurs) Patrice et Yves Fradin, François Herbreteau (membres actifÏs).