Prélèvements : le pigeon toujours au « top » !

La palombe arrive encore en tête des prélèvements de la saison dernière mais le lièvre est en baisse.

Tirés au sort, 2 000 chasseurs ont reçu une fiche d’enquête –totalement anonyme sur leur tableau de la saison dernière. 764 l’ont renvoyée (en progrès) ce qui permet d’avoir une image de plus en plus précise de la chasse Deux-Sèvrienne. Le petit gibier en est vraiment la base, même si les prises de chevreuils et sangliers sont toujours en légère hausse. Et la grosse déception concerne évidemment le lapin. On estime en effet a seulement 5 253 les prélèvements totaux de la saison dernière, alors qu’on en était encore à 17 447 il y a deux ans.

Spectaculaire baisse aussi du nombre de lièvres tués l’an dernier (10 067 contre 14 279 un an plus tôt), mais il faut se souvenir que l’apparition de maladies avait amené la grande majorité des sociétés à fermer prématurément l’espèce. Une sage décision qui semble aujourd’hui porter ses fruits : les moissonneurs ont vu beaucoup de capucins cet été.

Nos chasseurs se sont retournés essentiellement sur la plume. Les tableaux de faisans, perdrix grises et rouges sont en progrès, mais la part des oiseaux sauvages ne peut-être déterminée. Par contre la caille a été la grande vedette de la saison avec des tableaux multipliés par trois. Les chasseurs qui bénéficiaient de chaumes sur leurs territoires ont été particulièrement gâtés.

Mais c’est une nouvelle fois le pigeon ramier qui a été sacré gibier N° 1 des Deux-Sèvriens avec une estimation à 52 419 oiseaux tués. Les migrateurs s’ajoutent aux sédentaires pour permettre ce bilan. On note par ailleurs une hausse sensible des tableaux de grives, merles, tourterelles turques et une baisse de celui des ragondins. Un peu moins de renards et fouines mais toujours plus de groles.

Et, la saison dernière encore, un tiers des chasseurs n’ont comptabilisés que de une à 10 pièces dans leur saison. 70 % varient entre une et trente pièces et … 7,82 % étaient encore bredouilles en fin de saison. Mais, il s’agit là, pour l’essentiel, de titulaires de permis qui mènent les meutes, n’ont pas d’armes donc.