Pheasant

Les lâchers de faisans autorisés sous conditions

Grippe aviaire
De nouvelles mesures pour les lâchers de gibiers sont entrées en vigueur. Explications.

La DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) a réuni le 8 décembre dernier les représentants des éleveurs de gibier de la fédération des chasseurs pour évaluer les problèmes liés à l’application des décisions ministérielles prises en matière de lâchers de gibier, de transport et d’utilisation des appelants. Cette réunion a permis de clarifier certains points.

Le transport et le lâcher de faisans depuis ou à destination d’un site de détention sont possibles sous dérogation de la DDPP et après une visite sanitaire dont le but est:

  • d’évaluer l’application des mesures de biosécurité sur la base du référentiel de visite
  • d’attester le bon état clinique des animaux dans les différentes volières, en cas de suspicion la DDPP doit être alertée sans délai et les prélèvements effectués.

Il n’y a donc aucune dérogation pour les lâchers de palmipèdes (canards, oies).

Pour les lâchers, le transport doit être effectué dans des conditions sécurisées, sans rupture de charge (pas de tournée), depuis le lieu d’élevage directement  jusqu’au lieu de livraison. Les caisses de transports doivent être en matériel désinfectable (plastique) et rigoureusement nettoyées et désinfectées selon protocole du vétérinaire ou, et de préférence, à usage unique. Le camion doit être nettoyé et désinfecté avant et après transport.

Chaque éleveur doit être en mesure de justifier de son autorisation de la DDPP pour vendre son gibier.

Pour les lâchers, le responsable du territoire de chasse qui procède au  lâcher doit prendre toutes les précautions pour éviter les risques de contamination par les oiseaux sauvages à risque:

  • Favoriser les facteurs permettant un taux de prélèvement élevé pour une réduction très rapide de la quantité d’oiseaux lâchés restant dans le milieu naturel (mobilisation des chasseurs, limitation du nombre d’oiseaux lâchers, etc.)
  • Pratiquer les lâchers avec le maximum d’éloignement (au moins 1 km) des zones de chasse du gibier d’eau visées à l’article L. 424-6 du code de l’environnement où les oiseaux d’eau sauvages à risque sont susceptibles de se concentrer.

La Fédération des chasseurs de la Charente-Maritime a mis à disposition de ses adhérents  un formulaire d’enregistrement des dates et lieux de lâchers de gibier (à conserver par l’ACCA) en cas de contrôle.