img_1326

La palombe, gibier préféré des chasseurs Deux-Sévriens

Les premiers résultats de l’enquête sur les prélèvements sont tombés. La palombe est notre gibier N°1.

Par tirage au sort, la fédération avait adressé la saison dernière 2 000 fiches d’enquêtes à des chasseurs Deux-Sévriens. Il fallait noter chaque mois les animaux prélevés. 786 enquêtes ont été retournées à la fédération où Jean-François Chollet et les services techniques dépouillent les résultats. Le taux de réponses est très encourageant et un second tirage au sort a été effectué désignant 2 000 nouveaux sondés pour la saison en cours.

Rappelons que cette enquête est totalement anonyme ce qui permet à chaque chasseur de livrer ses résultats sans retenue. Bien sûr, il faudra comparer les chiffres sur plusieurs saisons pour avoir une idée précise des prélèvements, des modes de chasse et donc des attentes des pratiquants, mais, déjà, de grandes tendances se dessinent.

Sans grande surprise, l’animal le plus prélevé en Deux-Sèvres est le pigeon ramier (ou palombe) avec 3 073 oiseaux tués par les 786 sondés, soit près de 4 oiseaux par chasseur. En extrapolant ce chiffre à la population des chasseurs du département (12 505), ce serait donc près de 49 000 pigeons prélevés dans les Deux-Sèvres lors de la dernière saison de chasse. Un chiffre remarquable car la campagne a été plutôt mauvaise. Suivent ensuite le faisan avec 2 958 prélèvements (28 765 sur le plan départemental), la perdrix rouge avec 2 093 (33 300 au global) et la perdrix grise avec 1 808 (28 765), mais ces chiffres hélas ne démontrent pas la proportion d’oiseaux nés dans la nature et de ceux issus de l’élevage… !

Lièvres (1 098) et lapins (1 094) affichent des résultats satisfaisants qui prouvent que le petit gibier sédentaire reste bien la base de la chasse en Deux-Sèvres.

Parmi les surprises on note le chiffre important des ragondins prélevés de 1 933, soit plus de 30 000 sur le département. Et si on ajoute les renards, corbeaux et corneilles, on se rend compte de la montée en puissance de la chasse des prédateurs. Une donnée très importante sans doute car elle démontre que les chasseurs ont bien pris conscience de la nécessité de réguler si on veut retrouver ces populations de petits gibiers sédentaires qu’ils recherchent. Et puis c’est la preuve que les chasseurs ne sont pas ces viandards décrits par nos détracteurs, pas tous en tout cas !