Petit gibier : s’engager sur tous les territoires

Depuis plusieurs saisons la Fédération mène des actions de réimplantation de populations sauvages de faisans dans le Chatelleraudais et de perdrix grise sur le GIC autour de Pouillé.

« Nous continuons bien sûr », explique Caroline Cailly, chargée du dossier au sein de la FDC, « mais nous voulons inciter tous les autres territoires à se lancer aussi dans la gestion des espèces petit gibier, chacun à son niveau, avec ses moyens ». Un contrat de « soutien au développement du petit gibier » a donc été lancé et présenté à l’ensemble des chasseurs lors de l’assemblée générale. Et il a été abondé de 50 000 €. Une bonne incitation à agir ! « Il y a beaucoup de gens qui font des efforts » remarque Caroline Cailly. « Cette opération va déjà nous permettre de les recenser et de les encourager. Et nous souhaitons qu’un maximum d’actions soient menées et sur toutes les zones. Ce sera profitable à tous ».

Chasse à 15 ans…

Pour sa première saison de chasse accompagnée, Robin, 15 ans, présente un remarquable tableau de chasse. Pour la plus grande fierté de ses parrains.

Raoul Chargelègue et Georges Grillet, les papys, Franck Chargelègue le père, sont des passionnés de chasse. Robin, évidemment, ne déroge pas à la tradition familiale. Petit, il suivait papa sur le terrain, mais également les chiens de Vincent Théry dans les battues. Logiquement, il a suivi la formation pour la chasse accompagnée et, dès ses 15 ans, il était en action.

A Cloué, il a tout d’abord utilisé le bracelet lièvre du grand-père pour prélever un beau spécimen de 8 livres. Et, début novembre, c’était sa première battue au grand gibier avec papa à Coulombiers. Il découvrait les « joies » du poste sous une pluie glaciale puis la colère provoqué par un loupé. Il manquait en effet un faon de deux balles. « Il était tellement vexé qu’il voulait absolument que je reprenne la carabine », raconte son père. « Je lui ai conseillé de bien prendre son temps la prochaine fois pour assurer son tir ». Cette prochaine fois ne s’est pas fait attendre. Les fox de Vincent Théry poussaient une biche qui prenait la même coulée que le faon. Cette fois l’Express n’a pas tremblé dans les mains de Robin. Sa balle « 8×57 JRS » s’est fichée dans le défaut de l’épaule. Le tir parfait. La biche de 121 kg s’écroulait à 20 m du jeune tireur complètement abasourdi par sa réussite.

Voilà qui a évidemment provoqué la fierté des parrains, mais aussi la joie de tous les autres chasseurs présents, ravis de constater que la relève était assurée.

Et Robin a confirmé depuis avec deux sangliers, dont un beau mâle de 60 kg à Cloué, quatre faisans, une perdrix, des pigeons, une quinzaine de pièces au total. « Ça me donne vraiment envie de continuer, alors je vais passer mon permis début juin pour avoir mon propre fusil à la chasse » explique l’apprenti menuisier. « Il prend nos conseils très au sérieux, écoute bien : ça nous encourage aussi à l’épauler dans cette découverte de la chasse », explique son père. La saison prochaine, la complicité entre eux sera encore plus forte.

Sécurité : rappel à l’ordre !

Vive réaction de la fédération après de graves manquements dans la sécurité en battue.

Pas d’accident mortel cette saison en Vienne – c’était le cas lorsque nous avons écrit ces lignes et on espère évidemment qu’il en sera toujours ainsi fin février – mais des incidents graves. Ils ont fait réagir le conseil d’administration de la fédération. « Il s’agit de blessures occasionnées non pas par des ricochets, mais par des tirs directs lors de battues au grand gibier » explique le directeur, Maxence Ronchi. « C’est un non respect de l’angle des 30° et des tirs sans indentification. On a frôlé la catastrophe. Ce n’est pas normal. On n’a pas le droit d’être laxiste sur ce sujet de la sécurité car les anti-chasse ne manqueraient pas d’en profiter ».

La fédération va profiter des réunions de secteurs pour faire un rappel à l’ordre. « Toutes les règles de sécurité figurent dans le schéma départemental de gestion cynégétique et il faut les rappeler avant chaque battue même si on a l’impression de se répéter. Les responsables de battue doivent prendre le temps de le faire ».

La fédération insiste aussi sur la nécessité de former les chefs de ligne. « Le conseil d’administration ne souhaite pas rendre obligatoire cette formation sécurité : aux chasseurs de ne pas le contraindre à le faire ! ».

A toutes fins utiles, les prochaines formations à la sécurité auront lieu dans la seconde quinzaine de septembre. Inscrivez-vous auprès de la fédération.

Oyré : la secrétaire sait tout faire !

A Oyré, la secrétaire de l’ACCA a suivi toutes les formations de la fédération. Avec passion.

Armelle Sanchez est Parisienne. C’est en s’installant dans le Châtelleraudais qu’elle a découvert la chasse. « Des amis m’ont emmené et j’ai été immédiatement séduite. Ce sont surtout les chiens courants qui m’ont attiré. Alors, j’ai décidé de franchir le pas ».

Elle suivait la formation de la fédération à l’examen du permis de chasser et obtenait le précieux sésame en octobre 2014. « Dix jours plus tard, je tuais mon premier sanglier. C’était le bonheur. J’ai décidé de m’investir à fond dans la chasse ». Effectivement, elle n’a pas lésiné sur les moyens d’assouvir sa nouvelle passion ! Elle a tout d’abord fait la formation du tir à l’arc avant de s’initier à l’art du piégeage. « J’ai mon agrément ». Et puis elle a continué par l’examen de la venaison, la formation à la sécurité des battues et enfin celle de garde particulier. « C’est très bien fait, très complet. Je suis d’ailleurs devenue garde particulier dans une propriété de la région ».

Et sa passion pour la chasse a aussi été remarquée par le président de l’ACCA d’Oyré, Gérard Loison. Il en a fait sa secrétaire ! « Je suis à la chasse tous les week-ends. Je ne manque pas une battue et comme je suis une ancienne restauratrice je m’occupe souvent aussi des repas de chasse ».

A l’école aussi…
Le maire, Thierry Roy, a aussi décidé d’utiliser ses multiples connaissances pour la faire intervenir dans le cadre des activités péri-scolaires de l’école. « On va travailler avec les enfants de CM1 et CM2 pour leur faire découvrir la nature qui les entoure, la faune sauvage en particulier. On va visiter un élevage, découvrir la vie sur des étangs. Passionnant ». Armelle Sanchez avoue qu’elle est « comblée de crapahuter dans la nature, de m’investir autant avec le président. A 51 ans, je m’éclate ! ». Mais elle a encore soif d’apprendre : « Je vais m’attaquer maintenant à la formation de garde forestier. C’est complémentaire je pense ».

Sangliers : le monstre de La Bussière !

Exceptionnel prélèvement à La Bussière, un superbe sanglier de 176 kg !

Julien Gallais, 28 ans, soudeur à Châtellerault, chasse depuis 2009 sur l’ACCA de La Bussière. C’est un fidèle des battues au= grand gibier et il n’est pas près d’oublier celle qui avait été organisée pour l’ouverture des cervidés le 8 octobre dernier. « J’étais en poste quand j’ai entendu la chasse venir vers moi. C’était l’ouverture des « grandes pattes » et ça cassait tellement de bois, ça faisait tellement de bruit, que j’étais persuadé qu’un cerf allait sortir. En fait, c’était un sanglier, une bête énorme. Il est sorti à une vingtaine de mètres de moi ». Evidemment l’émotion était à son comble mais Julien n’a pas tremblé. « Ma première balle l’a atteint à l’épaule et la seconde sous la colonne. Il a encore fait 15 m puis il s’est écroulé ». L’animal avait déjà subi deux tirs d’un autre chasseur, mais les balles ne lui avaient provoqué que des éraflures. La première avait ricoché sur le dos, et la seconde coupé un peu de poils !

Il avait résisté aussi aux chiens de Michel Chedozeau et Mickaël Martin, en blessant même mortellement un. Il pensait avoir trouvé son salut dans la fuite, mais c’était sans compter sur le « 12 » de Julien. « Mon record, c’était jusque là une laie de 70 kg. Là, c’était incroyable, 176 kg ! Et c’était un très bel animal, bien armé. On va le faire coter d’ailleurs. La peau avait 4 à 5 cm d’épaisseur, pesait si lourd que j’ai été obligé de la couper en deux pour la transporter chez le taxidermiste! »

Inoubliable assurément.
Et on a noté en ce début de saison une recrudescence des prélèvements de gros spécimens, un 165 kg dans le Montmorillonnais, 160 kg à Scorbé Clairvaux, etc. Les belles glandées de ces dernières années y sont évidemment pour beaucoup.

Payré : un rendez-vous tout neuf

Malgré la présence de la Nationale 10 et, maintenant, de la LGV, Payré dispose d’un beau territoire de 1 200 ha avec bois, plaine et une riche vallée de la Dive. On y trouve petits et grands gibiers pour la plus grande satisfaction des 69 chasseurs de la commune.

« Cette saison, nous avons une biche, 23 chevreuils à notre plan de chasse et on fait toujours quelques sangliers en cours d’année » explique le nouveau président, Dominique Rodriguez. Et l’ACCA bénéficie maintenant d’un rendez-vous de chasse tout neuf. « A l’initiative du maire, Philippe Belin (ancien président de l’amicale des ACCA), la commune a payé les matériaux et nous avons fait les travaux, réaménagé les anciens vestiaires du club de foot. On a une grande salle de réunion et une salle de découpe aux normes pour le grand gibier. C’est un bel outil pour notre ACCA ».

Grand gibier : affiner les plans de chasse

En étudiant la santé des animaux et leur impact sur leur environnement on peut avoir une idée plus précise de l’état des populations de grand gibier, affiner les plans de chasse.

On parvient assez bien à dénombrer les lièvres en plaine où les coqs chanteurs. Il est bien plus délicat de faire l’inventaire des grands animaux. Cervidés et sangliers se montrent peu. « Dans les comptages, on savait que l’on sous estimait les effectifs, mais on n’avait pas de données précises pour rectifier ces erreurs au moment de l’élaboration des plans de chasse » expliquent Emmanuel Coussy et Bruno Denjean, techniciens de la fédération.

De nouvelles méthodes apparaissent.

« Un colloque de l’ONCFS à Chambord nous a permis de découvrir les ICE, indicateurs de changement écologique. Le président de la commission grand gibier, Jean Bernardeau, nous a demandé de profiter de ces nouvelles données pour évoluer dans nos méthodes de suivi des populations ». On étudie avec ces ICE les indices d’abondance, l’évolution physique des animaux (poids, mensurations, reproductions), la pression des animaux sur la flore.

L’étude des faons

Le Montmorillonnais est le deuxième secteur à tester ces ICE. « Nous avons là, déjà, des données fiables » précise Emmanuel Coussy. « Grâce au général Baudoux, gestionnaire du terrain militaire, nous avons pu récupérer en effet les poids et mensurations des pattes de faons prélevés sur le terrain depuis 2001 et les dates de ces prélèvements (1). Le technicien de l’ONCFS, Thierry Chevrier, a analysé toutes ces données et les résultats démontrent la justesse de la technique ». Les chiffres de 2008 le prouvent. On enregistrait en effet une baisse significative du poids des faons preuve d’une surpopulation. « Nous avions à l’époque pressenti cette hausse et on avait mis en place un plan de chasse en progression sensible. Il a porté ses fruits. Les faons ont regagné 20% de poids en plus. Mais on ne se basait alors que sur l’expérience pas sur des données concrètes » remarque Emmanuel Coussy.

Maintenant, la fédération va donc s’appuyer sur cette nouvelle donne. « Bien sûr, on va impliquer encore les chasseurs locaux. On va leur apporter une petite formation pour qu’ils déterminent avec précision le poids des animaux, les mensurations. On leur fournira aussi des matériels plus sophistiqués. On continuera les comptages nocturnes sur des circuits simplifiés et on s’intéressera à l’impact sur le milieu ». On devrait ainsi avoir une meilleure connaissance des populations. On pourra déterminer des plans de chasse encore mieux adaptés.
(1) : Un faon ne présente pas les mêmes caractéristiques s’il est tué en début de saison ou en février. L’ONCFS a mis en place un outil statistique qui prend en compte ces différences.

GIC Perdrix : les territoires sont prêts

Pour retrouver une population naturelle de perdrix grises il faut d’abord le territoire adéquat. Sur le GIC des quatre communes, il est prêt.

Les communes de Tercé, Fleuré, Pouillé, Saint-Julien-l’Ars et pour partie Jardres, ont créé le « GIC perdrix des 4 communes » pour mettre en place un programme de restauration d’une population naturelle de perdrix grises sur leurs territoires. Chacun le sait, ce sera difficile. Il faut en effet lâcher des oiseaux de grande qualité, de souche naturelle, capables de se défendre face aux prédateurs. Une soixantaine de couples de perdrix répondant à ces critères ont été regroupées dans un élevage mis en place par le lycée agricole de Venours. Temps froid ? Problème d’appareillement des couples ? Les premiers résultats de ponte furent décevants. Les poules naines prévues pour initier les petits ont du attendre leurs progénitures ! « Travailler avec du vivant n’est pas évident mais avec du sauvage c’est encore plus difficile » souligne Caroline Cailly, la chargée de mission de la fédération sur cette opération. La fédération veut remettre en marche en parallèle une formule vieille comme… la chasse : la récupération des oeufs d’une couvée découverte lors du fauchage des prés et l’élevage des oisillons avec ces fameuses « poules naines » d’hier. Premières difficultés, donc, pour le GIC, mais on ne baisse pas les bras. D’autant que les autres phases du plan de relance sont, elles, dans les temps. « Les territoires sont prêts » affirme Caroline Cailly. Toutes les armes pour la régulation des prédateurs sont activées avec les battues, le piégeage, le tir d’été. Et un second garde particulier devrait être nommé. L’aménagement du territoire s’effectue dans le cadre du programme national Agrifaune. Six agriculteurs se sont engagés à mettre en place des couverts pluriannuels favorables aux grises en de petites bandes enherbées parfaitement réparties sur l’ensemble du territoire. Au total 12,5 ha sont en place. La fédération subventionne les semences et compense la perte de revenu à raison de 300 € l’hectare. On espère convaincre d’autres exploitants pour les prochaines saisons. Le GIC a aussi organisé un ball-trap, un concert de trompes pour se donner des moyens supplémentaires. Les cages de pré-lâcher sont fabriquées en commun et les rencontres entre chasseurs se multiplient, gage supplémentaire de réussite. On n’attend donc plus qu’une météo favorable pour que les chasseurs aient enfin la joie de voir une belle compagnie de grises leur « éclater à la figure » pour l’ouverture. On ne les tirera pas mais le plaisir restera. Comme hier.

FDC86 : pour le petit gibier et contre les dégâts

Les chasseurs se mobilisent pour retrouver une population importante de petit gibier. Premiers succès avec le lièvre. Mais ils gèrent aussi parfaitement le grand gibier et ont su ainsi maîtriser l’augmentation exponentielle des sangliers.

Jean-Louis Bretaudeau a débuté dans la sérénité ce qui sera son dernier mandat de président. Il a été aisément réélu, mais il a surtout pu présenter un bilan très favorable de ses six premières années à la tête de la fédération. Ce qui lui a valu en fin de session sa nomination au grade de chevalier dans l’ordre national du mérite agricole ! Il a rappelé que le dialogue a été renoué avec les partenaires de la fédération et les actions de gestion des espèces et des espaces portent leurs fruits. Les 1 400 hectares de couverts favorables à la biodiversité et les 3 870 arbres et arbustes implantés y contribuent. Le plan de chasse lièvre, d’abord décrié, porte aujourd’hui ses premiers fruits. Les actions en faveur du faisan sont prometteuses et on attend aussi beaucoup de celles menées en faveur de la perdrix grise.

Beaucoup d’efforts pour la petite faune qui n’excluent pas une excellente gestion du grand gibier. L’espèce cerfs continue ainsi de progresser tant en quantité qu’en qualité. Le chevreuil se porte bien aussi et, grâce aux actions des CTL, les dégâts du grand gibier sont bien maîtrisés maintenant.

Inquietant record
Mais il y eut, là, une sérieuse alerte cette saison à cause des sangliers. « Nous pensions l’an passé avoir atteint un sommet avec 4 300 prélèvements » explique Jean Bernardeau, le président de la commission grand gibier. « Mais le chiffre de cette année, 5 373 sangliers au tableau, pulvérise notre record, mais aussi… nos certitudes ! Où s’arrêtera-t-on ? » . Jean-Louis Bretaudeau a en tout cas remercié « les responsables des territoires qui ont joué le jeu, répondu à notre appel de réguler au maximum l’espèce, nous permettant de respecter nos engagements vis-à-vis du monde agricole ».

Directeur départemental des territoires Jean-Jacques Pailhas a salué aussi ce travail des chasseurs sur le terrain. Mais il a dans le même temps rendu un hommage appuyé aux lieutenants de louveterie ce qui démontre bien la volonté de l’administration de ne pas se laisser déborder. « Des opérations coups de poings sont toujours possibles » a-t-il prévenu. « Il ne faut pas relâcher nos efforts » concluait le président qui reste aussi très attentif aux attaques dont la chasse fait l’objet. Il dénonce la difficulté des chasseurs de se faire entendre dans les différentes commissions, la nomination « provocatrice » de l’ancien directeur du ROC à la direction de l’agence de la biodiversité. On surveille aussi les conséquences de la réforme territoriale.

Bernard Billy

 

Lièvres : nouvelles méthodes de comptage

Testée sur le Montmorillonnais, la technique de comptage par IKA tronçons s’avère satisfaisante.

« A la suite d’un accident, on ne peut plus compter debout dans un véhicule. On en a profité pour tester une autre méthode mieux adaptée aux changements constatés dans les paysages » explique Emmanuel Coussy. Les services techniques de la fédération ont donc fait appel à Bernard Mauvy responsable de la cellule lièvres de l’ONCFS. « En fonction des anciens IKA, des chiffres des prélèvements, il m’a défini 90 cercles de 3 km de diamètre répartis sur les 23 communes du Montmorillonais. Il me fallait trouver dans chacun un tronçon éclairable de 1 km. On vient de terminer les comptages et c’est positif ». La mise en place est facile, l’échantillonnage sans doute plus précis, tout le circuit est vraiment éclairé et on va plus vite. « On fait plus de km mais on perd moins de temps. On a ainsi économisé deux semaines de travail de technicien ce qui nous permettra de faire ces comptages tous les ans désormais » précise Emmanuel Coussy.

Fiable
Et les chiffres de ces comptages semblent fiables. Dans la zone sud du massif, les effectifs sont stables alors que le nombre de lièvres progresse au nord. « C’est aussi le ressenti sur le terrain, donc on a confiance ». Point négatif par contre le nombre sensiblement en hausse des renards. Mais, là, la méthode de dénombrement n’est pas en cause ! « Je pense que nous allons pouvoir adapter cette méthode à d’autres massifs car elle est mieux perçue que celle de l’échantillonnage par points » explique le directeur, Maxence Ronchi. « On conserve en effet l’implication des acteurs locaux dans ces comptages et c’est primordial. On aura aussi un meilleur aperçu de la densité des populations de renards et on pourra sans doute évaluer en même temps celles des= chevreuils et cerfs ».
Une évolution des techniques qui semble donc très positive.