Les chiens britanniques à l’honneur

Lorsqu’il s’agit de races britanniques, le Poitou-Charentes ne peut se mesurer numériquement à la Bretagne ou à l’Aquitaine, mais lorsqu’il s’agit de compter sur le dynamisme de passionnés pour développer et promouvoir leurs races, les picto-charentais répondent présents.

Côté setter Anglais : le délégué charentais Didier Texier (administrateur de la FDC 16) a rassemblé 18 chiens lors du TAN qu’il organisait à St Fraignes le 1er août. Sous l’œil averti de notre déléguée régionale Nathalie Semur et de Patrick Berthelot, une majorité a obtenu son test et parmi eux, Judo du val Carat à François Trévisan ainsi que Jade du parc des chaumes à Gérard Kühn ont été sélectionnés pour la demi-finale régionale.

Côté Pointer : Tous les quatre ans, c’est le tour de la Charente d’organiser le TAN des pointers. Le 2 août à Nanteuil-en-Vallée, notre délégué charentais Gérard Kühn a réuni 27 participants en trois batteries examinées par Christian Poidevin, JP Lestage, Hubert Santoire et G Kuhn.

Là encore, la plupart des chiens ont obtenu leur test et six chiens ont été retenus pour la finale des jeunes ; Idulto et I-D à Serge Rouby, Illy de la vallée de l’Uby à Rolland Salis, Icare des gabelines à Christian Albert, Izar du clos de la plaine à Jacky Robin et Iraty de l’azur et or à Laurent Renaud (celle-ci gagnera la finale quelques semaines plus tard).

Côté irlandais : c’est carrément la nationale d’élevage qui s’est déroulée au Verger-sur-Dive dans la Vienne. C’est la plus prestigieuse exposition associé à des épreuves de travail rassemblant les meilleurs représentants de la race.

Les clubs de race remercient vivement le soutien logistique des sociétés de chasse, des municipalités et des nombreux bénévoles anonymes sans lesquels ces manifestations ne connaitraient pas un tel succès, tant sur le plan cynophile que sur le plan humain.

Gérard KUHN

Armes de chasse : mesures de sécurité

NOTIFICATION de la FACE 2015/20 du : 17.11.2015

Information importante, de la FACE, réservée à ses membres

L’UE propose une révision de la Directive sur les Armes à feu, le Mercredi 18 Novembre En réponse aux évènements tragiques qui ont eu lieu à Paris, la Commission Européenne a annoncé aujourd’hui, des mesures destinées à lutter contre la détention illégale d’armes et les diverses formes de trafics, dans le cadre de son Agenda Européen sur la Sécurité. Selon la note émanant de la Commission Européenne, « le cadre juridique relatif aux armes à feu sera modifié aux fins de réduire l’accès aux armes par les criminels et les terroristes. La Commission a l’intention de proposer, le Mercredi 18 Novembre, une révision complète de la Directive 477/91 qui définit le cadre juridique relatif aux armes. La révision aura pour objectif de renforcer les règles applicables et de réduire les interprétations juridiques liées aux législations nationales, afin de faciliter le rôle de la police nationale et des autorités chargées des enquêtes. De plus, si le Comité des Etats Membres, qui se réunit le 18 Novembre 2015, émet un avis favorable, la Commission adoptera le même jour, la mise en œuvre de règles communes sur les normes de désactivation des armes à feu. Ceci garantira que les armes à feu désactivées sont rendues inutilisables de façon irréversible et concernera aussi bien les situations des Etats Membres que les situations des pays transfrontaliers, ceci dans le but de respecter les objectifs de sécurité. La Commission adoptera également, le 18 Novembre, un Rapport de mise en œuvre analysant l’actuelle Directive sur les armes à feu, pour identifier les obstacles existants à la traçabilité des armes à feu, l’application de la loi, les catégories, l’enregistrement des armes à feu et le traitement administratif relatif à leurs éléments et composants essentiels. De plus, la Commission annoncera également de nouveaux projets en vue du développement d’un plan d’action destiné à lutter contre les trafics illégaux d’armes et d’explosifs. Les points clés abordés dans ce futur plan d’action pourraient inclure : l’acquisition illégale d’armes sur le marché noir ; le contrôle des armes et des explosifs illégaux dans le cadre du marché intérieur et en particulier les entrées et les importations dans le cadre du Marché Unique (particulièrement en provenance des pays des Balkans ou des ex-zones de guerre) ; la lutte contre le crime organisé. » Alors que les éléments de la révision étaient connus du Secrétariat, et qu’ils ont récemment fait l’objet de débats lors de la réunion de la FACE avec les Experts en armes à feu, du 9.11.2015 à Bruxelles, le calendrier de la proposition doit être imputé aux attaques terroristes à Paris, qui, en liaison avec la crise des réfugiés, ont obligé la Commission à accélérer les propositions initialement annoncées pour 2016. Le Secrétariat est en train de vérifier le contenu de la proposition de la Commission qui sera porté à la connaissance de nos Membres dès que disponible. Le Secrétariat de la FACE mettra immédiatement en œuvre la stratégie de la FACE élaborée par le Groupe des Experts en armes à feu qui a été approuvée ce jour par le Conseil d’administration.

Les conditions de stockage et de transport des armes de chasse

Le stockage de l’arme de chasse à domicile

Au domicile, les armes doivent être déchargées et conservées afin d’éviter l’usage de ces armes par des tiers. Les chasseurs doivent les conserver soit :

  • dans des coffres-forts ou des armoires fortes adaptées
  • par démontage d’une pièce essentielle de l’arme la rendant immédiatement inutilisable par exemple longuesse ou culasse conservées à part
  • tout autre dispositif empêchant l’enlèvement de l’arme (enchainement sur des râteliers, passage d’un câble dans les pontets, verrou de pontet)

Les munitions doivent être conservées séparément dans des conditions interdisant l’accès libre.

Le transport de l’arme de chasse à bord d’un véhicule

La nouvelle règlementation sur les armes prévoit que celles-ci doivent être « transportées de manière à ne pas être immédiatement utilisables, soit en recourant à un dispositif technique répondant à cet objectif, soit par démontage d’une de leurs pièces de sécurité. »

Cette notion nécessitait une clarification. En accord avec le Ministère de l’Intérieur, il a été convenu que l’article 5 de l’arrêté du 1er août 1986 correspondait aux objectifs de la règlementation sur les armes.

Le recours à un « dispositif technique » trouve sa traduction dans l’obligation de placer l’arme sous étui.
L’étui peut être une mallette, un fourreau ou une « chaussette ». Quel qu’il soit, il doit être fermé, mais l’utilisation d’une clef ou d’un cadenas n’est pas exigée.
A défaut d’être placée sous étui, l’arme doit être démontée.

Aucune obligation particulière ne concerne le transport des munitions. Bien évidemment, et dans tous les cas, l’arme doit être déchargée.

Nous rappelons que l’article 5 de l’arrêté du 1er août 1986 porte sur le transport de l’arme de chasse à bord d’un véhicule et cela, quelles que soient les circonstances. Autrement dit, cette règle s’applique, pour le chasseur qui transporte son arme depuis son domicile jusqu’au lieu de chasse, ou lorsqu’au cours de l’action de chasse il se déplace avec son véhicule ou à bord d’une remorque, par exemple.

Le transport de l’arme en action de chasse

L’action de chasse n’est pas une notion qui relève directement de la règlementation sur les armes qui vise uniquement le port d’arme.

Les conditions qui s’appliquent au transport à bord d’un véhicule ne s’appliquent pas.
L’arme n’a pas à être sécurisée par démontage d’une pièce essentielle ou l’utilisation d’un verrou de pontet, mais, les déplacements s’effectuent dans le respect des règles de sécurité cynégétiques : arme déchargée, cassée ou culasse ouverte.
Le chasseur doit respecter également les règles de sécurité inscrites dans l’arrêté préfectoral, les Schémas Départementaux de Gestion Cynégétique ou le règlement de la société de chasse.

La cabane de chasse

Les règles relatives à la conservation à domicile des armes de chasse, en raison du caractère très provisoire du stockage des armes lors du déjeuner ou de la pause à la cabane de chasse, ne s’appliquent pas.

Continue de s’appliquer cependant, le principe général qui consiste à ne pas permettre une utilisation immédiate de l’arme.

Dans cette situation, les règles prévalant en matière de transport à bord d’un véhicule, seront conseillées : arme sous étui fermé (pas d’obligation de fermer à clef) ou arme démontée, ou, si le chasseur le souhaite, utilisation d’un verrou de pontet.
L’une ou l’autre de ces formules est utilisable. Il n’y a aucune obligation d’armoire-forte, d’enchaînement au râtelier, mais le respect de ces consignes pour ne pas permettre une utilisation immédiate de l’arme.

La cabane de chasse de la pause déjeuner, ne doit pas être confondue avec la hutte de chasse ou la palombière, qui sont des lieux dans lesquels le chasseur se trouve en action de chasse avec une arme immédiatement accessible. Pour autant, les règles de sécurité ne doivent pas
être perdues de vue.

Fédération Nationale des Chasseurs

La Commission européenne méprise les exigences culturelles des citoyens européens

En assignant Malte devant la Cour de Justice de l’Union européenne pour avoir autorisé le piégeage de pinsons sur son territoire, la Commission omet de reconnaitre que la directive « Oiseaux » permet, à travers l’adoption d’une dérogation, la capture, la détention ou toute autre exploitation judicieuse de certains oiseaux.

Le 24 septembre dernier, la Commission européenne a décidé d’assigner Malte devant la Cour de justice de l’Union européenne pour avoir adopté une décision autorisant le piégeage de pinsons sur son territoire à compter de 2014. La Commission européenne justifie sa décision en avançant que l’autorisation du piégeage de pinsons ne respecte pas les conditions prévues par la directive « Oiseaux ».

Mépris de la directive Oiseaux

Au regard de la base juridique pour la capture vivante de pinsons à Malte, la FACE est très surprise de voir que la Commission européenne, dans son communiqué de presse, omet de mentionner la possibilité pour un Etat Membre d’octroyer une dérogation à travers l’article 9.1.c de la directive « Oiseaux », qui permet la capture, la détention ou toute autre exploitation judicieuse de certains oiseaux en petites quantités. Le communiqué de presse ne fait mention que des dérogations dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques, dans l’intérêt de la sécurité aérienne, pour prévenir les dommages importants (article 9.1.a), et pour des fins de recherche et usages analogues (article 9.1.b).

Les fondements écologiques et scientifiques sur lesquels s’appuie Malte pour autoriser la capture vivante de pinsons reposent sur une capture d’oiseaux « en petites quantités et dans des conditions strictement contrôlées ». A cet égard, le critère recommandé pour quantifier les « petites quantités » est n’importe quel échantillon de moins de 1% de la mortalité annuelle totale de la population en question pour les espèces qui ne devraient pas être chassées (pour les espèces ne se trouvant pas dans l’Annexe II de la directive). Ce critère permet, selon la Commission dans son propre guide sur la chasse durable en application de la directive « « Oiseaux », de respecter la condition selon laquelle le prélèvement doit avoir un effet négligeable sur la dynamique de la population de l’espèce concernée.

De larges populations reproductrices en Europe

La Commission européenne fait également référence dans son communiqué de presse au déclin de nombreuses espèces d’oiseaux sauvages qui représente une « grave menace pour l’environnement naturel ». S’il est vrai que les espèces de pinsons en question ont subi des déclins important historiquement, les derniers chiffres apportés par le rapport prévu par l’article 12 de la directive sur la période 2008-2012 démontrent des perspectives plus positives. Non seulement les sept espèces de pinsons visées par l’autorisation de capture vivante à Malte ont de larges populations reproductrices en Europe dépassant les millions, six d’entre elles un statut de conservation « assuré ». Seule l’une de ces sept espèces – la Linotte mélodieuse (Carduelis cannabina) – a une population en « déclin » avec cependant une population reproductrice de l’ordre de 13 700 000 et 19 100 000 paires.

Concernant cette procédure d’infraction, la FACE estime que la décision de la Commission européenne ne se fonde pas sur des impératifs de conservation et méprise les exigences culturelles de certains de ses citoyens. A cet égard, la directive « Oiseaux » énonce clairement les exigences des Etats Membres à prendre en compte en relation avec les oiseaux en Europe : « Les États membres prennent toutes les mesures nécessaires pour maintenir ou adapter la population de toutes les espèces d’oiseaux visées à l’article 1er à un niveau qui corresponde notamment aux exigences écologiques, scientifiques et culturelles, compte tenu des exigences économiques et récréationnelles ».

Assouplissement de l’ordonnance pour l’élevage des chiens dans le cadre des portées « familiales »

La Fédération Régionale des Chasseurs du Centre-Val de Loire met en ligne une pétition relative au projet d’ordonnance concernant élevage des chiens dans le cadre des portées familiales. Elle concernera de nombreux chasseurs et nous vous invitons à soutenir la demande d’assouplissement.

Signez la pétition ici : http://urlz.fr/2sSE

Chasse maritime : suspens avant l’ouverture !

La Préfecture de la Charente Maritime vient d’être condamnée par le Tribunal Administratif de Poitiers à verser 1 200 € à la Fédération des chasseurs et à l’Association de chasse maritime (ACM) pour avoir pris sans consultation un arrêté réduisant les lots de chasse proposés à la location de cette association. L’arrêté, signé le 1er août 2014, avait retiré des zones soumises à l’exploitation de la chasse les vasières de Saint Froult et le sud de la Baie d’Yves.
La préfecture n’aurait fait que relayer la consigne donnée à l’époque par le Ministère de l’Ecologie, en soutien de la demande du président de la LPO : soucieux d’étendre l’activité de son association au-delà des périmètres des réserves naturelles d’Yves et de Moëze-Oléron, il avait demandé – et obtenu – une nouvelle réduction du territoire de l’ACM. Ce que nous rapportions dans notre édition d’octobre 2014.
Les réactions très vives des chasseurs et le dépôt d’un recours en annulation s’appuyaient sur le défaut de réunion d’une commission réunissant toutes les parties prenantes avant signature de cet arrêté,et sur l’absence de consultation du public. Cette consultation est désormais la règle pour toute décision ayant une incidence sur l’environnement.
Les chasseurs soutenaient surtout l’insuffisance de motivation et l’excès de zèle d’une administration qui n’avait aucun argument ou incident à opposer à l’ACM pour lui retirer des zones de chasses très prisées.
Le jugement se contente de relever le défaut de consultation sans aller répondre sur le fond.
La balle est maintenant dans le camp de la préfecture, avec l’obligation de faire vite : la chasse est censée ouvrir le samedi 1er août, et le jugement rendu le 9 juillet ne laisse que peu de temps pour réunir une commission et soumettre à la consultation du public (pendant trois semaines) un nouvel arrêté. Les chasseurs espèrent récupérer les lots de chasse tels qu’ils existaient lors du bail précédent, surtout que l’État a prévu d’augmenter le loyer de 7 000 à 8 000 € pour la période 2014-2023 !

Sécurité des abords de la N10 : la FDC17 tire la sonnette d’alarme

La Fédération des Chasseurs de la Charente-Maritime a eu l’occasion d’attirer régulièrement l’attention du Département depuis trois ans au sujet des risques de collisions routières du fait de l’absence de grillage de sécurité sur le tracé de la N10 entre Montlieu la Garde (Sud) et Chevanceaux. « Le Département nous avait simplement répondu que cette démarche avait été transmise en décembre 2012 à la Direction Interrégionale des Routes Atlantiques pour suite à donner en sa qualité de gestionnaire de ce réseau routier. Or, nous déplorons avec nos adhérents localement concernés que non seulement la pose de grillage n’a pas été réalisée mais qu’il n’y pas de débroussaillage suffisamment régulier pour assurer aux automobilistes un minimum de sécurité », note Patrice Varenne, el président de la FDC17.
La FDC 17 mesure, quel que soit le niveau des populations de sangliers, que ces abords de la N10 constituent de fait une zone refuge et que les opérations de battues administratives un temps envisagées par la DDTM avec le lieutenant de louveterie ne permettent pas de mettre un terme à cette difficulté.  Elle alerte ainsi une nouvelle fois les services de la Préfecture pour qu’enfin le nécessaire soit fait rapidement.

Schéma Régional de Cohérence Ecologique

Les fédérations de chasse de Poitou-Charentes réagissent

Dans un courrier adressé à Jean-François Macaire, président de la Région Poitou-Charentes, les quatre fédérations de chasse de Charente-Maritime, Charente, Deux-Sèvres et Vienne, réagissent suite au Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) proposé par la Région pour consultation.

Extraits : «(…)Il nous semble que la partie traitant de la chasse en tant qu’activité humaine agissant fortement sur la perte de biodiversité est inacceptable. Nous partageons avec vous l’impact négatif des surfaces cloisonnées qui limitent effectivement les axes de déplacements de la grande faune en particulier, et le risque d’introduction d’espèces allochtones telles que le daim. Pour autant, la suite nous semble être une analyse particulièrement simpliste et orientée, qui ne nous semblait pourtant pas refléter l’engagement réciproque des chasseurs du Poitou-Charentes au côté de la Région, depuis de nombreuses années, dans l’intérêt de la sauvegarder du patrimoine naturel picto-charentais. »

Les chasseurs s’étonnent notamment dans leur courrier que le RAC (Rassemblement pour une France sans Chasse) soit considéré comme « un organisme indépendant, scientifique et reconnu comme tel » ! Egalement que la deuxième source scientifiques choisit par la Région soit M. Tamisier, également connu pour ses positions anti-chasse…

Pour les chasseurs, « il s’agit là d’une véritable provocation ». Ils encouragent la Région à se rapprocher des études menées par le GEOC (Groupe d’experts sur les oiseaux et leur chasse), dont les travaux scientifiques et la neutralité sont reconnus de tous. Et demandent à la Région de bien vouloir envisager une nouvelle rédaction du SRCE pour la partie cynégétique. A suivre…

Festipêche

La fête départementale de la pêche aura lieu dimanche 7 juin sur le site du lac de Frace à Aigrefeuille d’Aunis.
Entrée gratuite.

Meilleurs que la moyenne nationale

Radioscopie du permis de chasser en 2014 en Poitou-Charentes, dans les quatre départements de la région.

En Charente-Maritime, 41 sessions ont été organisées. Sur les 481 inscrits, 413 se sont présentés à l’examen et 305 ont été reçus. Ainsi, ce sont 108 candidats qui ont été recalés en 2014, soit un taux de réussite annuel de 73,85%.
Ces chiffres tiennent compte des candidats ayant suivi toutes les sessions d’examen sans déduire ceux qui se présentaient pour la deuxième ou troisième fois. On notera pour ce département que pas moins de 35 candidats ont échoué à un ou deux points près.
La Fédération de Charente-Maritime déplore par ailleurs ne pas avoir le détail du nombre de candidats qui échouent sur une ou plusieurs questions éliminatoires, et précise combien elle doit rester attentive au contrôle des dossiers pour limiter les rejets.

En Charente, la fédération optimise ses résultats en ne comptabilisant qu’une seule fois les candidats se présentant à plusieurs reprises dans l’année. Ainsi, sur 237 inscrits, 230 candidats différents se sont présentés à l’examen et 186 ont été reçus. Soit un taux de réussite annuel pour 2014 de 80,87%. Le tout sur 7 sessions.

En Deux-Sèvres, 11 sessions ont été organisées en 2014. Sur les 351 inscrits, 325 étaient présents et 247 ont été reçus, soit un taux de réussite de 76%. En 2013, 252 candidats avaient été reçus pour un taux de réussite de 96,92%.
A noter qu’en 2014, 16 candidats ont réussi le « sans-faute », 201 candidats ont réussi leur examen à leur premier passage, 38 au second, 6 à leur troisième et 2 au quatrième.

Dans la Vienne, pour l’épreuve unique de 2014, 341 candidats étaient inscrits, 287 se sont présentés à l’examen et 222 ont été reçus. Soit un taux de réussite de 77,35%. Ainsi, 65 candidats ont été recalés dont 37 éliminés et 24 candidats ont échoués à trois points près.

A l’issue des sessions 2014 dans la région Poitou-Charentes, les taux de réussite à l’examen du permis de chasser pour les quatre départements ne descendent pas au dessous des 73% quel que soit le mode de calcul.
Enfin, à titre comparatif, le taux national de réussite était de 70,69%1 en 2014.

Réforme de l’examen : les fédérations veulent simplifier
Les fédérations de la région et celles du Limousin ont décidé de déposer un vœu pour que le congrès de la FNC débatte de la nécessité de simplifier le régime de l’examen. En l’état actuel, l’ONCFS en charge de l’examen ne dispose pas d’assez d’inspecteurs pour permettre de gérer davantage de candidats. Ennuyeux quand on veut recruter de nouveaux chasseurs.
« Considérant la nécessité d’améliorer l’efficacité administrative et opérationnelle de la gestion de la formation et de l’examen du permis de chasser, considérant que la mission de recrutement de nouveaux chasseurs est une priorité des fédérations, nous demandons que le congrès de la FNC de mars 2015 vote pour qu’une réforme de la règlementation soit engagée sans retard afin que :

  • les fédérations des chasseurs soient seules chargées de gérer les candidats aux épreuves du permis de chasser. Cette gestion doit intégrer toutes les étapes allant de l’inscription initiale à la première validation. Cette mission doit pouvoir s’exercer dans le cadre d’un guichet unique, sous le contrôle de l’état,
  • l’examen du permis de chasser soit encore réformé dans un but de simplification (modalités du dossier d’inscription, contenu et barème de l’examen) sur les bases de propositions formulées par les fédérations. »

 

1 : Source Service Permis de Chasser ONCFS

 

Spectacle « Gibier, à poil ! » les 6 et 7 mars à Niort

Le spectacle de danse contemporaine « Gibier, à poil ! » revient début mars à Niort, Patronage laïque (40, rue de la Terraudière) à 20h30. Ce spectacle est une création de la compagnie L’Oeil de Pénélope qui a suivi des groupes de chasseurs en Charente-Maritime et dans l’Indre pour monter cette création atypique. L’histoire de 2 femmes, celle qui chasse le gibier, celle qui chasse le chasseur. D’une rencontre entre celle qui sait et celle qui apprend, celle qui danse et celle qui tue, celle qui désire et celle qui est désirée, celle qui poursuit et celle qui s’enfuit… L’histoire de nos désirs de traque à tous. Ça nous amuse ou ça nous dérange, ça nous titille dans nos retranchements…

Docu ? Fiction ? Laissez vos a priori à la maison, et venez chasser la nature humaine et animale !
Plein tarif : 10 euros / Tarif réduit : 8 euros
Renseignements et réservations: 06 63 66 83 18 et loeildepenelope@loeildepenelope.com
Plus d’infos sur www.loeildepenelope.com