Résultats du dernier sondage
A la question : Seriez-vous prêts à parrainer un nouveau chasseur sur votre territoire ?
Vous avez répondu “oui” à 81 %, “non” à 2 % et vous êtes “sans opinion” pour 17 % des votants.
A la question : Seriez-vous prêts à parrainer un nouveau chasseur sur votre territoire ?
Vous avez répondu “oui” à 81 %, “non” à 2 % et vous êtes “sans opinion” pour 17 % des votants.
L’article sonnait juste et avait de quoi mobiliser le monde des chasseurs ! Un projet de résolution N° 15-E-6784 adopté le 31 mars 2015 en Commission Environnement, Santé Publique et Sécurité Alimentaire du Parlement Européen visant à interdire l’utilisation des chiens pour la chasse au sanglier dans les états-membres de l’Union européenne. Une information publiée par l’Interdépartementale Chasse Drôme-Ardèche sur leur site internet le 1er avril dernier. Et qui a mobilisé l’opinion, quelques élus jusqu’à atteindre plusieurs médias dont notre revue Chasseur en Poitou-Charentes dans son n°91. En réalité un poisson d’avril mené de main de maître ! « Avouez que ça n’était pas trop mal imaginé ? Car en matière de coups tordus, avec Bruxelles ou Paris, on ne sait jamais… Bravo à ceux qui ont tout de suite jeté un coup d’œil au calendrier ! Pardon à tous ceux qui ont mordu à l’hameçon et en auront été quitte pour une petite frayeur », soulignent les auteurs.
En définitive, cette blague aura quand même eu le mérite de sensibiliser le monde de la chasse en un temps record sur un sujet finalement pas si inconcevable… Un poisson d’avril donc très réussi et finalement riche d’enseignements.
La Préfecture de la Charente Maritime vient d’être condamnée par le Tribunal Administratif de Poitiers à verser 1 200 € à la Fédération des chasseurs et à l’Association de chasse maritime (ACM) pour avoir pris sans consultation un arrêté réduisant les lots de chasse proposés à la location de cette association. L’arrêté, signé le 1er août 2014, avait retiré des zones soumises à l’exploitation de la chasse les vasières de Saint Froult et le sud de la Baie d’Yves.
La préfecture n’aurait fait que relayer la consigne donnée à l’époque par le Ministère de l’Ecologie, en soutien de la demande du président de la LPO : soucieux d’étendre l’activité de son association au-delà des périmètres des réserves naturelles d’Yves et de Moëze-Oléron, il avait demandé – et obtenu – une nouvelle réduction du territoire de l’ACM. Ce que nous rapportions dans notre édition d’octobre 2014.
Les réactions très vives des chasseurs et le dépôt d’un recours en annulation s’appuyaient sur le défaut de réunion d’une commission réunissant toutes les parties prenantes avant signature de cet arrêté,et sur l’absence de consultation du public. Cette consultation est désormais la règle pour toute décision ayant une incidence sur l’environnement.
Les chasseurs soutenaient surtout l’insuffisance de motivation et l’excès de zèle d’une administration qui n’avait aucun argument ou incident à opposer à l’ACM pour lui retirer des zones de chasses très prisées.
Le jugement se contente de relever le défaut de consultation sans aller répondre sur le fond.
La balle est maintenant dans le camp de la préfecture, avec l’obligation de faire vite : la chasse est censée ouvrir le samedi 1er août, et le jugement rendu le 9 juillet ne laisse que peu de temps pour réunir une commission et soumettre à la consultation du public (pendant trois semaines) un nouvel arrêté. Les chasseurs espèrent récupérer les lots de chasse tels qu’ils existaient lors du bail précédent, surtout que l’État a prévu d’augmenter le loyer de 7 000 à 8 000 € pour la période 2014-2023 !
Le ministère de l’Ecologie vient de publier la liste des espèces nuisibles pour la période 2015-2018 pour chaque département. Hormis les cas du pigeon ramier, du lapin et du sanglier, qui restent de la compétence des préfets, les autres espèces sont en effet depuis 2012 classées par décision ministérielle.
Si la ragondin et le rat musqué restent nuisibles en France compte tenu de leur caractère « invasif », les arrêtés publiés le 4 juillet concernent les oiseux , le renard et les mustélidés. En Poitou-Charentes, les quatre départements connaissent un relatif alignement de leur situation puisque la Charente et la Charente Maritime récupèrent la fouine ( qui avait été déclassée en 2012). Le renard est classé nuisible dans toute la région ainsi que l’étourneau sansonnet, la corneille noire et le corbeau freux . La surprise de ces arrêtés vient de la Vienne, où la pie bavarde est curieusement déclassée alors que l’espèce reste nuisible dans les trois autres départements.
Le tribunal administratif de Poitiers a décidé le 25 juin d’annuler l’arrêté préfectoral qui avait autorisé en 2012 le remplissage des mares de tonne. Cette décision fait suite au recours engagé par l’association Nature Environnement 17 (NE17) qui réclamait cette interdiction au motif qu’elle porte préjudice à la ressource en eau. La procédure de remplissage était à l’époque gérée par la DDTM et la fédération des chasseurs dans le cadre d’une procédure mandataire totalement transparente et validée par l’Observatoire de l’Eau.
Cette procédure concerne cette année encore 530 propriétaires de tonnes qui alimentent leur mare en eau douce. Les prélèvements autorisés représentaient ,en 2012, 2,4 millions de mètres cubes, soit à peine 2% des prélèvements annuels de l’ensemble du département.
Pour aller dans le sens de NE 17, le tribunal a retenu que ces autorisations ont un impact significatif dans des zones qui souffrent d’insuffisance en eau, et que cela correspond à un besoin lié à une activité de loisirs ( la chasse du gibier d’eau) qui va à l’encontre de la satisfaction de la santé ou de l’alimentation en eau potable des populations.
On ignore encore si la préfecture fera appel de ce jugement, alors que du côté de la fédération des chasseurs on s’apprête à présenter l’étude d’incidence sur le remplissage des mares de tonne menée en début d’année et qui devait conditionner la suite des autorisations pour l’année 2015. Affaire à suivre ! »
La dix huitième édition de la fête de la chasse du DOUHET aura lieu dans son cadre habituel le dimanche 19 juillet .
Des animations pour tous les âges et des activités mettant en valeur tous les modes de chasse, les chiens, le cheval, mais aussi la pêche seront au menu de ce grand rassemblement unique en Poitou-Charentes, organisé par le GIC des Foins Bois. A ne pas manquer ! »
La Fédération des Chasseurs de la Charente-Maritime a eu l’occasion d’attirer régulièrement l’attention du Département depuis trois ans au sujet des risques de collisions routières du fait de l’absence de grillage de sécurité sur le tracé de la N10 entre Montlieu la Garde (Sud) et Chevanceaux. « Le Département nous avait simplement répondu que cette démarche avait été transmise en décembre 2012 à la Direction Interrégionale des Routes Atlantiques pour suite à donner en sa qualité de gestionnaire de ce réseau routier. Or, nous déplorons avec nos adhérents localement concernés que non seulement la pose de grillage n’a pas été réalisée mais qu’il n’y pas de débroussaillage suffisamment régulier pour assurer aux automobilistes un minimum de sécurité », note Patrice Varenne, el président de la FDC17.
La FDC 17 mesure, quel que soit le niveau des populations de sangliers, que ces abords de la N10 constituent de fait une zone refuge et que les opérations de battues administratives un temps envisagées par la DDTM avec le lieutenant de louveterie ne permettent pas de mettre un terme à cette difficulté. Elle alerte ainsi une nouvelle fois les services de la Préfecture pour qu’enfin le nécessaire soit fait rapidement.
Retraité depuis le 1er juillet dernier, Michel METAIS a été nommé par décision de la ministre de l’Ecologie membre de la commission nationale du permis de chasser. La nouvelle a été publiée au JO du 25 mars et vient d’être révélée par notre confrère « Chasser en Loire Atlantique ». De quoi s’interroger sur la manière dont sont décidées ces nominations, et sur le silence de la Fédération Nationale des Chasseurs. Celle-ci est en effet sensée porter devant cette commission nationale le vœu, voté par son congrès de mars ,qui vise à simplifier la procédure et à demander que la révision des programmes de l’examen du permis soit validée par le ministre sur la base de propositions des fédérations des chasseurs. Cette nomination laisse supposer qu’il faudra aussi composer avec l’avis de l’ancien directeur d’une association hostile à la chasse !
Comme pour faire bonne mesure avec cette nomination, le même Michel METAIS s’apprête à reprendre du service pour le compte de la LPO en Charente Maritime : il va remplacer en tant que représentant de la LPO Ségolène TRAVICHON à la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage (CDCFS). La LPO n’y siégeait plusieurs réunions, et ce rappel d’un retraité laisse entendre qu’elle ne compte pas beaucoup de volontaires pour aller au charbon sur des dossiers départementaux. »
Les chasseurs qui le souhaitent peuvent encore répondre à l’enquête nationale sur le poids socio-économique de la chasse, jusqu’au 30 avril 2015.
Pour cela rendez-vous sur le site du Bureau d’Informations et de Prévisions Economiques (BIPE) www.bipe.fr et cliquez à droite, rubrique “L’impact socio-économique de la chasse française”.
Ou cliquez directement ici : http://www.bipe.fr/impact_chasse
N’hésitez pas à donner votre avis !
La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), par la voix de son président Bernard Baudin, a récemment réagi suite à l’initiative que mène actuellement l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) auprès notamment du réseau de la Fédération Française d’Equitation, dans le but d’interdire la chasse le dimanche.
L’ASPAS est une association anti chasse qui a parmi ses objectifs prioritaires l’interdiction de la chasse le dimanche au motif que celle-ci serait dangereuse pour les autres utilisateurs de la nature. La réalité, fort heureusement, est tout autre puisque la chasse est l’activité de plein air la moins accidentogène ! Selon les statistiques de l’ONCFS, on déplore entre 120 et 130 accidents corporels chaque année, dont 15 à 20 mortels. Les victimes étant au reste les chasseurs eux-mêmes dans 90% des cas. De plus, le nombre d’accidents ne cesse de baisser et a été réduit de 50% en 20 ans grâce à l’implication totale de nos fédérations sur la problématique de la sécurité.
« Une opération de désinformation est depuis quelques semaines entreprise auprès de votre réseau par l’ASPAS via le « Collectif pour le dimanche sans chasse », en incitant vos représentants dans les régions à faire signer une pétition à leurs adhérents pour obtenir cette interdiction de la chasse le dimanche. Il s’agit bien entendu d’un courrier type du genre copier/coller, qu’ont reçu les représentations de la FFE, des Fédérations de Randonnée Pédestre, de Cyclotourisme, et probablement d’autres encore… », met en garde la FNC. « Par-delà le fait que les arguments avancés par l’ASPAS sont totalement fantaisistes et n’ont pour objet que d’isoler la chasse dans la société, vous conviendrez avec moi qu’il faut éviter les « communautarismes », et bien au contraire partager la nature entre les différents usagers en bonne intelligence et sans exclusion. »
Rappelons que de nombreuses Fédérations Départementales de Chasseurs ont signé des conventions d’usage avec les propres représentants de la FFE en région, et que les relations entre cavaliers et chasseurs, sur le terrain, sont excellentes.