Le lièvre bénéficie d’un suivi particulier.

Lièvre : une situation favorable

Le lièvre, espèce sensible, se porte bien et c’est une excellente nouvelle. Alors que dans les années 1980 l’espèce était quasi-absente dans le sud du département, on assiste aujourd’hui à une recolonisation de cette zone grâce aux mesures et aux opérations menées par la Fédération des chasseurs.

Il faut dire que la chasse au lièvre aux chiens courants compte beaucoup d’amateurs dans les Landes. En 1991, le GIC « La Lèbe » a opté pour décaler l’ouverture et, deux ans plus tard, un réseau de chasseurs s’est constitué sur le littoral pour mieux connaître l’espèce et les variations annuelles de la densité et de la reproduction. Par ailleurs des réserves spécifiques ont été aménagées en zone forestière. En 1995, le GIC des « Quatre chemins » est né et a permis la réintroduction de quelques animaux. Le service technique de la FDC40 mène un gros travail sur cette espèce en collaboration avec le réseau de chasseurs afin de déterminer l’indice cynégétique d’abondance et l’âge ratio de début de saison. 70 à 80 pattes sont collectées chaque année permettant de déterminer l’âge par palpation du cartilage avant. Des comptages nocturne sont également réalisés avec le soutien de nombreuses ACCA. Ces dernières ont d’ailleurs mis en place des mesures de gestion sur la zone agricole il y a quelques années.