Pas de suspension de la chasse en ex. Poitou-Charentes

La requête de l’association « Défense des milieux aquatiques » a été rejetée par le juge des référés du tribunal administratif de Poitiers le 4 octobre dernier.

Les chasseurs de l’ancienne région Poitou-Charentes (Charente-Maritime, Charente, Vienne et Deux-Sèvres) vont pouvoir continuer de chasser. En effet, le juge des référés du tribunal administratif de Poitiers n’a pas suspendu les arrêtés des quatre préfets fixant les modalités de la chasse pour la campagne cynégétique en cours. L’association « Défense des milieux aquatiques » souhaitait sanctuariser les Zones de protection spéciale (ZPS) et les Zones d’importance pour la conservation des oiseaux (Zico). Pour le juge, les arrêtés réglementant la chasse – dates d’ouverture et de fermeture, limitations, horaires de chasse du gibier d’eau, jours d’interdiction… – n’appartiennent pas aux textes visés du Code de l’Environnement. « Il n’y a donc pas lieu de les suspendre ».

SL

 

Les chasseurs de Nouvelle-Aquitaine vent debout pour défendre les chasses traditionnelles

A l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération régionale des chasseurs de Nouvelle-Aquitaine qui s’est tenue le 26 mai dernier à Marsac-sur-l’Isle en Dordogne, le président de la FRC, Bruno Meunier, avec l’ensemble des présidents des douze Fédérations départementales des chasseurs, ont voté une motion sur la défense des chasses traditionnelles du Sud-Ouest.

En propos liminaires, les élus ont rappelé avec force combien les chasses régionales « sont l’expression de notre culture cynégétique et, bien au-delà, d’un art de vivre avec passion dans les campagnes et les forêts de Nouvelle-Aquitaine. Leurs hautes valeurs socio-culturelle et patrimoniale sont remarquables. Elles ne sont ni cruelles, ni dérangeantes, ni destructrices, contrairement à ce que disent nos opposants, ni dangereuses pour la biodiversité, comme ils aimeraient le faire croire et encore moins illégales. Chaque automne, ces chasses font le bonheur de beaucoup d’entre nous, en famille, avec nos amis, dans nos cabanes au fond des bois ou avec nos chiens courants. Le droit de continuer à vivre, c’est cela que les opposants à la chasse nous contestent, dans une stratégie de grignotage de nos droits ».

L’expression de l’identité de Nouvelle-Aquitaine

Dans son texte, la motion souligne que les palombières, pantes et matoles, à alouettes ou à palombes, sont l’expression de l’identité de Nouvelle-Aquitaine ; que les valeurs, la forte dimension symbolique, les savoir-faire et les savoir-être que les chasses régionales mobilisent, perpétués par une transmission souvent familiale, caractérisent la culture cynégétique du Sud-Ouest et en sont une des principales composantes ; que les chasses régionales et leurs cabanes tiennent une place centrale dans la vie de nos villages, en termes de partage, de cohésion, d’intégration et de mixité sociale, culturelle, économique et transgénérationnelle ; que la chasse collective aux chiens courants du grand gibier et du renard, au sein des équipes villageoises, avec une tradition de longue menée, associée à une forte mobilité des participants, est une autre des composantes principales de notre culture cynégétique régionale ; que la chasse collective aux chiens courants du grand gibier, pratiquée au sein d’une organisation communale, permet une maîtrise exemplaire des populations des gibiers visés et de leur impact sur les activités humaines, dans le respect de la nature ; que les chasses régionales aux oiseaux sont régies par un cadre réglementaire strict et font l’objet d’un suivi des populations chassées assurant une exploitation durable et contrôlée des gibiers concernés et, plus largement, la conservation de la nature et de la biodiversité par son utilisation ; que les chasses, formidables passerelles entre nature et culture, sont une école du respect de la nature et que le bénéfice des actions conduites par les pratiquants comme par l’aménagement des installations œuvre largement à la conservation des gibiers concernés, de leurs habitats et de la biodiversité dans son ensemble ; que les chasses, comprises celles du petit gibier, très appréciées, sont un atout économique important pour les territoires ruraux, au même titre que sur les plans culturel et touristique.

Dégâts et veille sanitaire

Elle rappelle aussi que la collectivité (Etat, pouvoirs publics, maires, agriculteurs etc.) se tourne systématiquement vers les chasseurs pour intervenir, qui par de l’affût, qui par des battues, qui par du piégeage, afin d’apporter des solutions aux dégâts et nuisances occasionnés par la faune sauvage, mais aussi pour assurer sa veille sanitaire lors de contextes épidémiologiques ambiants : influenza aviaire, tuberculose bovine, etc. Et demain peut-être peste porcine ?

La motion considère que, dès lors, le bonheur de vivre cette communion avec la nature dans l’authenticité d’une culture régionale est un droit fondamental des peuples, protégé par les Traités et qui n’a pas à être remis en cause par la volonté d’acculturation par l’anéantissement que peuvent porter nos opposants ; que nos chasses sont des activités de loisir de nature, passionnelles, chargées de sens et de dimensions symboliques fortes, qui ne peuvent qu’être considérées que comme un tout non dissociable, sans exclusion ou abandon possible de l’une ou de l’autre des pratiques traditionnelles ; que c’est dans le cadre de notre culture cynégétique locale que s’inscrit l’ensemble des chasses et que c’est à travers leur expression, leur perpétuation et leur respect par les pouvoirs publics, que naît la motivation du chasseur, qui n’est pas un agent salarié en charge de la régulation du gibier ; qu’à défaut de respecter nos chasses régionales ou à vouloir en imposer de nouvelles, sorties de l’imaginaire de fonctionnaires zélés et de politiques dont l’ambition rappelle les colonnes infernales, les chasseurs se détourneront de la chasse et que plus aucune régulation ne sera assurée ; que la chasse rend à bien des égards service à la collectivité, bénévolement, en limitant les dégâts et nuisances causés par la faune sauvage, en assurant sa veille sanitaire pour prévenir les épizooties, et surtout en sauvant des vies grâce au nombre de grands animaux régulés chaque année, et qui sont autant de risques de collisions routières évitées ; que l’article L424-4 autorise les usages traditionnels en conformité avec la Directive européenne, notamment son article 9.c « pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la capture, la détention ou toute autre exploitation judicieuse de certains oiseaux en petites quantités. » ; que l’article 22 de la déclaration universelle des Droits de l’Homme rappelle que toute personne est fondée à obtenir la satisfaction des droits culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité ; que la Commission Européenne a émis un avis motivé pour manquement demandant l’arrêt de toutes les chasses traditionnelles Françaises et donc de Nouvelle-Aquitaine (pantes et matoles aux alouettes des champs et, pigeons ramiers et colombins aux pantes), dans une totale méconnaissance des pratiques et de leur cadre réglementaire

Des actions en signe de protestation

Il est décidé de demander : au Gouvernement et au Président de la République de porter le dossier visant à assurer la défense et le maintien de nos chasses traditionnelles régionales aux pantes et aux matoles avec la force politique qui s’impose, auprès des institutions européennes, comme des juridictions françaises ; aux Parlementaires et au Gouvernement de ne pas mettre en place de géolocalisation des chasses au grand gibier, qui mettrait un terme aux chasses telles qu’elles sont pratiquées en Nouvelle-Aquitaine, sans apporter une réponse adaptée à la phobie de l’accident, instillée par les opposants à la chasse et par la recherche d’un inatteignable risque zéro ; aux Fédérations départementales des chasseurs de Nouvelle-Aquitaine concernées de décider localement avec leurs chasseurs et les territoires de chasse les actions qui pourraient conduire, en signe de protestation :

– à interrompre au moment opportun la chasse du grand gibier 

– à interrompre les actions de piégeage des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » dans les secteurs urbains et péri-urbains mais pas uniquement, en accord avec l’Association des piégeurs

– de se mettre en congé sine die de toutes actions de surveillance sanitaire de la faune sauvage, en lien avec les diverses épizooties pour lesquelles l’Etat attend beaucoup des chasseurs.

Enfin, il est souhaité la création d’une association de défense des chasses et traditions cynégétiques objet de cette motion, pour conduire toute action appropriée à cette fin, à l’exclusion des missions dévolues par le législateur aux Fédérations Départementales des Chasseurs et d’accorder une subvention d’aide à la constitution de ladite association.

Sébastien Lahalle

 

Palombes : grand déballage sur les cols du Pays basque

La migration de l’oiseau bleu a été historique cette saison. Le Groupe d’investigation sur la faune sauvage (GIFS) a recensé plus de 3 millions de palombes sur les quatre sites du Pays basque.

Le 2 novembre 2022 est à graver dans l’histoire du suivi de la palombe avec 1,4 million d’oiseaux qui ont franchi les quatre cols. « C’est la plus grosse journée de migration depuis 1999 », glisse Régis Hargues, directeur de la Fédération des chasseurs des Landes. Ce jour-là, le site de Banca a compté 128 vols pour un total de 549 346 oiseaux et Arnéguy 197 vols pour 539 627 oiseaux. Urrugne a vu 80 017 palombes pour 120 vols et Sare 378 985 oiseaux pour 78 vols. Cette saison, l’essentiel de la migration s’est déroulé sur les postes intérieurs. 0ctobre 2022 a également enregistré une migration exceptionnelle de grives, pinsons et autres grues cendrées.

 

 

Comptage : vol au-dessus d’un nid de ramiers

Depuis 1999, quatre sites des Pyrénées-Atlantiques, Urrugne, Sare, Banca et Arnéguy, servent chaque année de postes d’observation pour contrôler la migration de l’oiseau bleu sur la partie occidentale des Pyrénées.

Effectué par des techniciens des FDC de Nouvelle-Aquitaine et de Midi-Pyrénées, des élèves du Lycée Agricole à Saint-Pée-sur-Nivelle et des bénévoles, le comptage est réalisé du 15 octobre au 11 novembre. Au-delà d’une comparaison interannuelle des effectifs, il affiche la tendance d’évolution de la population migratrice. Pour 2021, le bilan du comptage sur les quatre postes d’observation donne un effectif approximatif de passage de 1 519 396 et un effectif approximatif de retour de 89 673, soit un effectif réel de 1 429 723 oiseaux. Les plus importants passages ont eu lieu les 24 octobre (116 233 oiseaux en effectif réel), 27 octobre (228 595 oiseaux), 7 novembre (104 765 oiseaux) et 10 novembre 880 849 oiseaux), représentant 87,6 % de la migration totale en 4 jours de passage.

Le peloton bleu de site en site

Le site d’Urrugne, marqué par quatre pics migratoires, a vu passer 1 020 404 palombes et un effectif de retour de 66 914 palombes, soit un effectif réel de 953 490 palombes (66,7 % de l’effectif réel total). Le total des palombes relevé sur ces pics correspond à 92 % des palombes observées sur ce poste. Au corridor de Sare, les observateurs ont noté un effectif de 335 515 palombes et un effectif de retour de 5 814 palombes, soit un effectif réel de passage de 329 701 palombes, représentant 23,1 % de l’effectif réel total. Le comptage est marqué par un unique pic de migration (10 novembre) avec 78,7 % des ramiers aperçus sur ce site.

La trouée de Banca a été le cadre du vol de 121 735 palombes pour un effectif de retour de 9 624 palombes, soit un effectif réel de passage de 112111 palombes qui correspond à 7,8 % de l’effectif réel total. A noter deux « petites » journées migratoires avec 60,4 % des palombes aperçues en transit. Du côté de la brèche d’Arnéguy, il a été relevé un effectif de 41 742 palombes pour un effectif de retour de 7 321 palombes, soit un effectif réel de passage de 34 421 palombes. L’effectif réel de passage du poste correspond à 2,4 % de l’effectif réel total. Aucun pic de migration n’y a été enregistré en 2021.

Stabilité des effectifs

Cette saison a été marquée par un automne relativement chaud (jusqu’à 26° C), puis par un temps instable début novembre (pluie, vent de sud fort, brouillard en plaine). Une météo qui n’a pas aidé nos migratrices à poursuivre leur périple patientant en plaine et attendant des conditions favorables pour se diriger vers la péninsule Ibérique, conditions survenues brusquement en toute fin de saison. Globalement, cette saison a été marquée par un passage majoritairement littoral. Si l’on compare 2021 avec les 22 années précédentes, l’analyse statistique confirme l’absence de tendance significative. On peut donc conclure à une certaine stabilité des effectifs migrateurs avec toutefois des variations interannuelles importantes du nombre d’oiseaux en migration, variations liées à la disponibilité des ressources alimentaires en hivernage dans le grand sud-ouest de la France.

Par Thierry Montéro et Valérie Cohou dans Chasseur en Nouvelle-Aquitaine n°19

Baguage des pigeons ramiers en hivernage

Lancées à l’automne 1988, lors de la migration post-nuptiale des pigeons ramiers franchissant les cols pyrénéens, les opérations de baguage ont été menées sur de nombreux sites dans 5 départements d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées.

Au départ, de nombreux oiseaux ont été capturés dans les pantières basques (filets verticaux), bénéficiant ainsi de cette tradition ancestrale. Au fil du temps, c’est l’emploi de filets horizontaux (pantes) qui s’est imposé.

Si vous avez prélevé un oiseau bagué, merci de le faire savoir, en retournant la bague, et en indiquant vos noms, prénoms, adresse ainsi que la date et le lieu de reprise à : GIFS France – 12 boulevard Hauterive – 64000 PAU

Nous ferons suivre les informations au Centre de Recherche sur la Biologie des Populations d’Oiseaux qui nous permettrons de vous informer du parcours de l’oiseau.

Quand le ramier passe à table

Le 25 juin 2020, une publication scientifique est parue dans la Revue internationale Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition. Les auteur-e-s, Coralie NEGRIER, Marco FANTINATI, Faouzi LYAZRHI, Valérie COHOU et Nathalier PRIUMENKO, lèvent le voile sur les habitudes alimentaires du pigeon ramier. À table !

Pour mener cette étude, le Groupe d’Investigations sur la Faune Sauvage, les techniciens des FDC de Nouvelle-Aquitaine et de Midi-Pyrénées ont récolté les échantillons et travaillé en étroite collaboration avec l’École vétérinaire de Toulouse. Les nouvelles politiques agricoles et directives européennes ont profondément transformé les pratiques culturales. À terme, certaines de ces transformations pourraient affecter la disponibilité alimentaire pour des populations d’oiseaux et mettre ainsi en péril la biodiversité. Cette étude vise à évaluer les conséquences de telles transformations agricoles en France sur le régime alimentaire du pigeon ramier.

Ce sont en tout 1 093 pigeons ramiers qui ont été prélevés sur une période de trois ans (2014-2017). L’échantillonnage volontaire a été réalisé dans six régions biogéographiques du Sud-Ouest de la France par des chasseurs locaux au cours de la migration automnale de cette espèce et au cours de l’hivernage. Des contenus de jabots ont été récupérés, identifiés au niveau macroscopique et microscopique, puis pesés avant et après séchage.

Un régime opportuniste
Cinq groupes alimentaires ont été identifiés : glands, maïs, végétaux, graines cultivées et autres. Des tests statistiques (ANOVA, test de Tukey) ont été réalisés en vue de comparaisons multiples. Le seuil de signification a été fixé à une valeur p inférieure à 0,05. Au total, 762 pigeons ramiers répondaient aux critères de l’étude. Le poids moyen de l’ensemble des contenus de jabots était inférieur à 9 grammes de matière sèche. Les groupes alimentaires les plus fréquents étaient les végétaux (70,3%), les glands (42,3%) et le maïs (27,2%). En poids de matière sèche, l’aliment le plus présent dans les contenus des jabots était les glands (62%) : ceux-ci étaient consommés plutôt au cours des deux premières saisons de chasse (p < 0,001), et, dans la région des « Pays de l’Adour », les niveaux de consommation étaient plus bas que dans toutes les autres régions.

Manger « local »
À l’inverse, la consommation de maïs a atteint son sommet au cours de la troisième année (p < 0,001) et dans la région des « Pays de l’Adour » les oiseaux consommaient cette céréale de façon croissante. Les graines cultivées contribuaient le plus au régime pendant la migration (p < 0,007), tandis que les légumes et autres étaient plutôt consommés pendant l’hivernage (p = 0,011 ; p = 0,004).

En conclusion, les résultats confirment la nature opportuniste du pigeon ramier, qui équilibre son régime selon la disponibilité alimentaire. Le maïs était consommé en plus grande quantité dans les zones où l’enfouissement hivernal des résidus de maïs, normalement imposés par la directive Nitrate, faisait l’objet d’une dérogation.

Cette étude est extraite de la thèse vétérinaire de Coralie Négrier – Ecole nationale vétérinaire de Toulouse.

AppliChasse : un lancement réussi

Comptez-vous : 3 000 ! Au rythme d’une trentaine de connections par jour, ils sont aujourd’hui plus de 3 000 nemrods à s’être connectés avec APPLICHASSE, application dédiée aux chasseurs néo-aquitains. Lancée à l’ouverture de la saison, l’application connaît des débuts plus qu’honorables malgré une période troublée par l’émergence de la Covid-19.

A l’ère du numérique, avec smartphones et androïdes, la Fédération Régionale des Chasseurs de Nouvelle-Aquitaine se devait de proposer  ses adhérents un outil répondant à cette évolution de la société. Imaginée en pensant aux chasseurs, les utilisateurs, l’application APPLICHASSE, s’appuyant sur une ergonomie simple d’utilisation, propose de nombreux services au fil d’une navigation agréable. «Il n’est pas nécessaire d’être un expert en informatique », insiste Sébastien Hau, directeur de la FDC 87.

Au nombre des initiateurs de l’application, il assure aussi le service après-vente d’une application téléchargeable gratuitement. « Seule condition pour devenir utilisateur de cette application réservée en exclusivité aux seuls chasseurs de notre région, il faut que chaque fédération départementale soit elle même connectée à APPLICHASSE ». À ce jour, 8 des 12 fédérations départementales de Nouvelle-Aquitaine ont cliqué sur la touche « connexion » et communiqué la liste de leurs adhérents.

Tableau de chasse, un placement pour l’avenir

Connaître les prélèvements cynégétiques permet de préserver la ressource et de faire de la chasse une activité durable. Le prélèvement ne doit pas dépasser la capacité de croissance de la population chassée. L’estimation des tableaux de chasse est donc une des pièces maîtresse du puzzle à mettre en place pour une gestion des populations animales plus éclairée et raisonnée.

Pour la seconde année, une enquête a été menée par les techniciens de la FRC sur 10 départements de Nouvelle-Aquitaine afin de connaître le prélèvement réalisé, pour la saison 2018/2019, par les chasseurs sur 19 espèces gibier faisant partie des préférées des chasseurs de la région. Les différentes catégories (grand gibier, migrateurs, petit gibier de plaine, espèces susceptibles d’occasionner des dégâts et oiseaux d’eau) sont toutes prises en compte.

Des éducateurs très nature

Sensibiliser le grand public et les enfants à leur environnement proche est essentiel pour une meilleure compréhension de la nature qui nous entoure. Avec leur maillage « tous terrains » les structures cynégétiques sont devenues des acteurs importants et reconnus de la protection de l’environnement. Elles font ainsi découvrir la vraie nature à un public qui connaît souvent mieux l’éléphant ou la girafe que le renard ou le chevreuil.

Agrifaune : agriculteurs et chasseurs suivent le même sillon

Issu d’une convention nationale passée en 2006 et renouvelée en 2016 pour la période 2016/2021, entre l’ONCFS, la FNSEA, la Fédération Nationale des Chasseurs et l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, le réseau AGRIFAUNE traduit la volonté des agriculteurs et des chasseurs de travailler ensemble.