Les chiens de chasse à courre n'avaient strictement rien à voir dans la terrible tragédie. (Photo : Fotolia)

Affaire Pilarski : son chien seul responsable

L’affaire Elisa Pilarski vient de prendre un nouveau tournant. En reconnaissant que le chien Curtis, propriété de la victime, est bien celui qui est responsable de l’agression mortelle, les experts viennent de reconnaître définitivement que les chiens de chasse à courre n’avaient strictement rien à voir dans cette terrible tragédie.

En effet, selon ces experts vétérinaires les seules traces des morsures relevées sur le corps de la victime sont exclusivement celles de Curtis. Dès le début de cette affaire, la fédération nationale des chasseurs, a toujours affirmé que des chiens de chasse ne pouvaient être responsables d’une telle horreur. Dans un communiqué, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) regrette amèrement la violence de la campagne anti-chasse qui a tenté de stigmatiser les veneurs du rallye la passion, ainsi que l’ensemble des chasseurs de France.

De nombreux représentants des associations anti-chasse s’étaient relayés inlassablement dans les médias, pour décrire la violence des chasseurs et de leurs chiens, comme la soit disante peur que pouvaient dorénavant ressentir les autres usagers de la nature en présence de ceux-ci. La FNC attend des excuses publiques de ces personnes et de leurs associations, mais devant la violence de certains propos tenus, comme à la lecture des nombreux écrits liés à cette terrible affaire, la FNC annonce son intention de porter devant la justice une action ciblée, pour que l’honneur de tous les chasseurs de France leur soit rendu.

La FNC a une pensée sincère pour la famille de la victime, ainsi que pour les membres du rallye la passion et leur maître d’équipage, Sébastien Van Den Berghe, injustement accusés, et qui ont connu depuis le début de cette affaire un véritable enfer pour eux, comme pour leurs proches.